Le nouvel exécutif municipal de Joinville-le-Pont, issu des élections de mars 2014 marque les limites que certains portent à la promotion des femmes dans la vie politique.
Au total, il y a 15 membres de ce gouvernement local : le maire, les 9 adjoints et les 5 conseillers municipaux délégués. Dans chacun de ces groupes, il y a systématiquement plus d’hommes : le maire, 5 adjoints et 3 conseillers délégués. Au total, la partie masculine des élus ayant un pouvoir effectif comprend 9 personnes, tandis qu’il n’y a que 6 femmes soit tout juste 40%.
Par contre, au sein de la majorité municipale, le déséquilibre est tout autre parmi les élus n’ayant pas de délégation. Ils sont 11 et là on compte 4 hommes pour 7 femmes (64%). C’est donc bien un choix de laisser les responsabilités aux uns, et de confiner les autres dans de la figuration.
La parité est un objectif reconnu par notre constitution dans son article 1er : « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. »
La loi est une chose, mais je constate que, à Joinville, les jeux de pouvoirs restent l’affaire des mâles.