Des graffitis antisémites et une pseudo-croix gammée (à l’envers) avaient été apposés sur mur d'enceinte de la synagogue de Joinville-le-Pont, dimanche 20 septembre 2014.
Ils ont été rapidement recouverts. J’ai eu l’occasion de dire, oralement, aux responsables de la communauté juive de la ville l’émotion que j’avais ressentie et ma solidarité pour cet acte qui arrivait juste avant d’importantes fêtes religieuses.
Comme il se doit, mais il est bon de le relever, des condamnations unanimes des autorités politiques ont été proférées. Le maire de Joinville, M. Olivier Dosne (Ump) s'était rendu immédiatement à la rencontre de la communauté Israélite pour manifester son soutien et son indignation. Il « condamne fermement » ces actes emprunts de lâcheté, « irrespectueux envers nos valeurs et l'histoire des peuples. »
Le conseiller municipal socialiste, Jean-François Clair (Ps) a dénoncé un acte inadmissible. La députée écologiste du Val-de-Marne Laurence Abeille (EE-LV) et la sénatrice du même département, Esther Benbassa se sont élevées contre ces tags. Le sénateur-maire (Ps) d'Alfortville, Luc Carvounas a estimé que « l'antisémitisme et toute autre forme de racisme doivent faire l'objet de l'attention particulière des forces de l'ordre et de toute la Nation. »
Le responsable de la synagogue de la rue Charles Floquet a déposé une plainte au commissariat de Nogent-sur-Marne, qui est chargé de l'enquête.