Le mélange des intérêts publics et privés dans la gestion communale à Joinville-le-Pont était souligné, dès 2009, dans le rapport de l’enquête d’utilité publique sur la ZAC des Hauts de Joinville. Le commissaire enquêteur soulignait que « la limite de l’intérêt général est, sur certains aspects du projet, ‘approchée’ ». Au cours des deux mandats, cette limite a été semble-t-il franchie depuis.
Il y a donc une importante raison morale à vouloir le départ du maire de Joinville, Olivier Dosne. C’est le choix fait, sans ambiguïté par la liste Un Nouvel horizon de Rémi Decout-Paolini, signataire de la charte anticorruption Anticor. Avec quelques élus sortants, Rémi Decout a précisément rompu avec la majorité municipale pour des raisons touchant à la morale et à la gestion de la ville.
Il y a bien une autre liste d’opposition, dont la démarche a pu paraître intéressante, celle de Tony Renucci (J'agis pour Joinville-le-Pont) ; mais il compte, sur sa liste et dans ses soutiens, avec des gens qui, jusqu’au bout, ont soutenu le maire en place, votant son budget et prenant sa défense quand il voulait, par exemple, vendre le patrimoine social municipal.
Mais le choix que j’ai fait en faveur de Rémi Decout est d’abord politique. Car en rassemblant des citoyens de tous bords, en même d’aucun bord, des centristes, des écologistes, des personnalités de gauche, des militants associatifs, Rémi Decout aurait pu construire un attelage sans consistance.
Pourtant non, autour d’un programme à la fois réaliste et ambitieux, l’équipe Un Nouvel horizon entend bien engager Joinville dans une transition écologique véritable, donner une ambition culturelle et économique à la commune, et porter toute l’attention à la nécessaire solidarité sociale tout en veillant à la sécurité de tous.
Je suis fier de voir que, aux côtés d’élus centristes expérimentés, le futur bureau municipal qui sera constitué si sa liste l’emporte contiendra une élue de gauche, comme Sandrine Paris-Pescarou, de nombreux militants écologistes, comme Hélène Danesi, des personnalités nouvelles comme Samia Camara ou Magali Danquin.
Ça risque de secouer un peu des habitudes établies, mais l’avenir de notre ville passe par là.
Samia Camara et Sandrine Paris-Pescarou
Rémi Decout et Magali Danquin
Hélène Danesi & Benoit Willot