C’est précisément parce qu’on n’aime Joinville qu’on peut être irrité : peu d’espaces verts, des équipements culturels et sportifs insuffisants, aucune ambition sociale, des entrepreneurs qui quittent la ville – et une densification permanente, qui contribue à ce que notre environnement s’étiole et à ce que notre sécurité devienne plus problématique.
Si Joinville a, jusqu’ici, raté le coche du développement durable, de la démocratie participative et de l’innovation créatrice, c’est pour une raison précise : un système est en place, qui capte à son profit tous les moyens que nous pourrions mobiliser pour bien vivre ensemble.
En cette période, qui sera brutale pour beaucoup d’entre nous, menacés par le chômage, la faillite ou la baisse de revenus, il faut absolument garantir qu’il y ait, à la mairie, une équipe compétente et disponible, capable de faire face à la crise.
En me présentant au poste de maire, je ne cherche pas à passer une étape dans un plan de carrière politique. J’ai par contre la passion de ma ville, et j’ai rassemblé une équipe qui est prête à se mettre au travail, dès le 29 juin, pour faire face aux lourds défis que nous allons rencontrer, sur le plan économique, social, sanitaire et écologique.
Les meilleurs gestionnaires en font partie avec les militants écologistes de la première heure, les personnes les plus engagées dans le domaine social, des spécialistes de l’économie ou de l’emploi, des responsables associatifs, des artistes et des sportifs – ainsi que des citoyens qui se sont mobilisés, bénévolement, tous les jours pendant la crise du COVID-19.
Maintenir le système en place à la mairie de Joinville, c’est la certitude qu’on continuera de réduire la place de la nature en ville, de construire toujours plus haut et au-delà de toute raison, de traiter avec arrogance les forces vives de notre ville et d’ignorer les demandes et les attentes de nos citoyens.
Pour mettre en œuvre le changement qui a été souhaité par 56% des votants du premier tour de scrutin, au vu de la grande convergence des programmes des deux listes d’opposition au maire sortant, il m’était apparu souhaitable de rassembler. J’ai donc proposé au responsable de la liste JAJI, M. Tony Renucci, un accord fondé sur un strict équilibre entre nos deux listes : c’était possible, mais il ne l’a pas voulu. Je continue cependant à tendre à la main à tous les candidats de sa liste. Même s’ils n’ont que quelques élus, je leur proposerai un contrat de mandature, pour leur confier de hautes responsabilités pour la gestion de la commune.
Pour cela, il y a cependant une ultime étape à franchir. Il faut que vous décidiez de placer, le 28 juin, la liste Un Nouvel Horizon en tête. C’est une chance à saisir, celle qui fera que nous aurons désormais Joinville, mais en mieux.