Ma grand-mère me racontait cette histoire :
« Un gentil berger, rentrant un soir son troupeau, aperçut un loup blessé à la patte. Il en a pitié, le prend sur son dos et le ramène à sa cabane. Le loup est soigné et nourri, les chiens s’habituent à lui. Quand il est tout à fait guéri, il lance une sorte de jappement de remerciement et retourne dans la forêt.
Trois jours après, ayant faim, le fauve revient près de la bergerie. Les chiens le reconnaissent et ne disent rien. Il peut tranquillement se diriger vers le troupeau de moutons et dévorer les agneaux les plus tendres. En pleurant, le berger cria Au loup, Au loup ! Mais c’était trop tard. »
Si cette histoire me revient en mémoire, c’est parce que j’ai été surpris de la réaction de la liste de Tony Renucci, conseiller municipal de Joinville-le-Pont, face au projet du maire, Olivier Dosne (LR) de vendre l’ancienne école du Centre.
C’était un projet clairement inscrit dans son programme ; comment s’étonner qu’il le mette en œuvre ?
Par contre, les deux autres listes présentes lors des élections municipales de mars et juin 2020 étaient opposées à cette vente. Rémi Decout-Paolini, qui conduisait la liste Un Nouvel horizon (centre, écologistes et gauche) avait proposé à Tony Renucci un rassemblement, qui aurait permis de battre le maire. La question du devenir de l’école du Centre était clairement un des enjeux de cette élection.
En refusant la main qui lui était tendue, c’est Tony Renucci qui a scellé le sort de cet établissement.