
Retraite des engins à la maison de retraite
Mardi 26 février, des engins de démolition se présentent sur le terrain de la maison de retraite du 49, quai de la Marne à Joinville-le-Pont (Val de Marne). Ils doivent procéder à la démolition de plusieurs bâtiments pour permettre une extension des capacités d’accueil de la structure privée, gérée par le groupe ORPEA, qui projette d’y installer une aile supplémentaire.
Mais, de manière totalement illégale, aucun permis de démolir n’avait été apposé. Il est affiché à la hâte le jour même. Des riverains s’en inquiètent, et empêchent la poursuite du travail des engins. Avec le soutien d’associations, ils interviennent en mairie et obtiennent l’arrêt des travaux.
L’Association pour la sauvegarde de l’environnement de Polangis (Asep) a déposé le jour même un recours contre les permis de démolir de construire.
Selon Michel Riousset, président de l’ASEP, quatre des bâtiments promis à démolition sont protégés par le plan local d’urbanisme (PLU). Plusieurs riverains s’associent aux recours. Ils soulignent que le permis aurait été signé le 18 janvier 2008, alors que le PLU est entré officiellement en application le 19. Selon eux, le propriétaire d’un des pavillons, pour lequel un permis de démolir a été accordé, n’aurait pas demandé ce permis et s’y opposerait.
L’association Joinville Rive Droite, présidée par Isabelle Rebeix, devrait également déposer son propre recours.
ORPEA, un important groupe de maisons de retraite, gère les 65 lits de la Maison de retraite de la Vallée de la Marne.

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