Médaillé d'argent aux championnats du monde à Osaka en août et septembre 2007, Romain Mesnil (saut à la perche), a rejoint en 2007 l’Athétique club Paris Joinville (ACPJ), le club d’athlétisme de Joinville-le-Pont.
Romain Mesnil dispose d’un site officiel sur Internet qui fait écho à son parcours sportif et à ses prises de position.
Le 1er juin 2008, lors d’un meeting à Berlin il a été déçu par sa performance de 5,40m, la même que celle qu’il avait réalisée en Lorraine à Forbach le 21 mai : « J’avoue que j’ai pris une petite claque dans la gueule…. » La barre sautée est en deçà des minima nécessaires pour aller aux Jeux olympiques de Pékin (août 2008), mais ce n’est pas inquiétant pour Romain Mesnil qui, du fait de son « statut protégé » est pratiquement assuré d’être sélectionné.
Le 15 juin, à Sotteville-lès-Rouen, il a sauté 5,50m, une légère progression qui le laisse cependant loin des meilleurs mondiaux et de son record personnel (5,95m en 2003).
Romain Mesnil s’était fortement engagé, parmi les athlètes français, pour promouvoir les buts de l’olympisme, qui incluent de son point de vue les droits de l’Homme, y compris en Chine. Ainsi, il a été le promoteur du badge « Pour un monde meilleur », critiqué par le Comité international olympique. Il a arboré un bracelet aux couleurs olympiques lors des manifestations de Forbach et Berlin. Mais, après celle-ci, il a décidé d’éviter d’évoquer désormais de tels sujets, pour se concentrer sur sa préparation.
Son site personnel réaffirme cependant ses idéaux : « Le but de l'Olympisme est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l'homme en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine. Toute forme de discrimination à l’égard d’un pays ou d’une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres est incompatible avec l’appartenance au Mouvement olympique. »
Lors du meeting d'Annecy de la coupe d'Europe d'athlétisme, le 21 juin 2008, Romain Mesnil s'est blessé au mollet. Ses médecins diagnostiquent une contracture et prescrivent trois jours de repos, sous réserve d'examens complémentaires.