Le Syndicat Marne Vive regroupe des communes riveraines de la rivière, dans une intention louable : restaurer la qualité de l'eau, avec un objectif de pollution zéro. A terme, il s'agit de pouvoir de nouveau se baigner en Marne.
Il était donc légitime que Joinville rejoigne ce syndicat avec toutes les communes riveraines... Toutes ? Non, car le promoteur de Marne Vive et son éternel président depuis 12 ans, c'est le maire (divers droite) de Saint Maur Jean-Louis Beaumont. Et Beaumont n'aime pas Champigny, ville qu'il qualifie de soviétique. Il ne veut ni de ses bus (voir son opposition au TVM), ni de son nom (il a demandé qu'on débaptise la station de RER Champigny), ni donc de ses rives. La plus peuplée (après Créteil) des villes bordant la rivière a ainsi été écartée.
J'ai souvent contesté ce sectarisme et mis en doute l'efficacité d'une action partielle. Je ne suis pas le seul à penser ainsi. Il y a deux ans, Maisons Alfort s'est retiré au moment où le syndicat a été prorogé. En 2005, c'est la communauté d'agglomération de la Vallée de la Marne (qui rassemble Nogent et Le Perreux) qui demande à sortir. Elle trouve que Marne Vive n'est pas assez opérationnel.
Bref, l'extrêmisme politique d'un maire et les rivalités à droite (car il y a de çà, dans la contestation par le maire de Nogent du rôle de celui de Saint Maur) risquent de plomber un peu plus ce qui aurait dû être un outil au service d'une gestion commune de notre fleuve.
Marne Vive se présente sur le site : www.marne-vive.com