Le mouvement trotskiste d’Arlette Laguiller, a obtenu 79 élus, dans 60 communes lors des élections municipales de mars 2008, contre 33 élus lors des précédentes municipales en 2001.
C’est la participation de LO à des listes de gauche qui a permis cette progression, puisqu’on compte 55 conseillers municipaux issus de ces listes d’union, contre 14 venant de listes autonomes Lutte Ouvrière.
Dans le Val de Marne, Lutte Ouvrière a eu des élus à Alfortville, Ivry, Limeil-Brévannes, Thiais, Villejuif et Vitry.
Dans le département, Lutte Ouvrière avait présenté des listes à Arcueil, Choisy-le-Roi, Créteil, Le Kremlin-Bicêtre, Maisons-Alfort, Thiais, Villeneuve-Saint-Georges lors des élections municipales de 2008. Elles ont obtenu 1 975 voix, soit 2,4% des suffrages exprimés dans ces 7 communes, avec un maximum de 5,9% à Thiais, seule ville où elle a eu un élu sous ses couleurs, et un minimum de 1,6% à Arcueil.
À Alfortville, Ivry, Limeil-Brévannes, Villejuif et Vitry, Lutte Ouvrière avait rejoint dès le premier tour des listes de gauche. Elle a eu un élu dans chaque commune.
On remarquera qu’il n’y a qu’une seule femme (à Ivry) parmi les six élus de la formation trotskiste.
Avec ses six élus, Lutte Ouvrière arrive à égalité en nombre de siège avec une autre formation trotskiste, le Parti ouvrier indépendant (POI, ex-parti des travailleurs), qui a eu tous ses élus sur une seule liste à Boissy-Saint-Léger. Mais LO se place devant la troisième formation du mouvement trotskiste, la LCR, qui n’a recueilli que 5 élus, tous sur des listes autonomes. Il n'y avait pas de liste commune à ces deux organisations, contrairement à 2001.
Lutte Ouvrière est peu présente dans les Boucles de la Marne, et elle n’a pas présenté de candidats à Joinville-le-Pont.