Parmi les motifs qui ont conduit à la création de mouvement « Sauvons la recherche » (SLR), la transformation de 550 postes de personnels statutaires (chercheurs et techniciens ou administratifs) en CDD occupait une place très importante. Le modèle que le gouvernement préconisait pour la recherche, avec la montée en puissance de situations précaires, a été clairement rejeté par la communauté scientifique. Avec le CPE (contrat première embauche), le gouvernement pousse à l'extrême la logique de précarisation qui caractérise également la nouvelle loi sur
SLR appelle donc l'ensemble des citoyens, et tout spécialement les personnels de la recherche et de l'enseignement supérieur, à participer à la manifestation du 18 mars pour réclamer l'abrogation de la loi « égalité des chances », et notamment du CPE, la mise en place d'un plan d'urgence en faveur de l'enseignement supérieur et la recherche, incluant un plan pluriannuel pour l'emploi, des moyens financiers accrus pour l'enseignement supérieur et la recherche, une campagne de rénovation des locaux universitaires et des mesures favorisant un accès du plus grand nombre sans discrimination sociale ou géographique, à un enseignement supérieur de qualité.
Le 11 mars 2006 le collectif s’est transformé en association sous le même nom de Sauvons la Recherche. Le porte parole Alain Trautmann a cédé la place à Bertrand Monthubert, élu président.