Joseph Belbéoch a été tué au combat sur le pont de Joinville le 25 août 1944. Né en 1895, ancien combattant de la guerre de 1914-1918, il s’engage dans les Francs tireurs et partisans français (FTPF), devient membre du Front National (mouvement de Résistance) puis sous-lieutenant ou lieutenant (selon les sources) des Forces françaises de l’intérieur (FFI),
Son fils, également résistant, Roger Belbéoch, raconte comment Robert Deloche, futur maire de Joinville-le-Pont à la Libération et membre du même groupe, expliqué sa mort.
« Ton père est mort en héros. Les Allemands étaient peu nombreux, mais bien armés. Leur unité mobile disposait de mitrailleuses et de canons légers, leur camion était bourré d'explosifs qu'ils comptaient placer sous le pont pour le détruire. Ce sont les renforts FTP qui les ont poussés à décrocher et à fuir. Ton père avait pris la tête du groupe, il a avancé jusqu'à l'entrée du pont, au passage de la nationale, rue Jean-Mermoz. Des tireurs étaient en embuscade et il a reçu une balle au moment où il s'est redressé pour enjamber le parapet. La balle est entrée par le front et lui a traversé le crâne... »
La bataille du pont de Joinville fait 19 morts parmi les combattants de la Résistance et les civils.
Voir aussi : Joseph Belbéoch, tombé à la Libération (25/08/2008)
Les combats dans l’est parisien (par Gilles Primout)