La guerre d’Algérie a fait de nombreux morts, également sur le territoire métropolitain. Il y a cinquante ans, le Front de libération nationale algérien (FLN) lance une campagne en France.
Démarrée le 25 août, la campagne est marquée par des attentats contre des dépôts pétroliers et l’attaque de casernes et commissariats de police. On dénombre 188 blessés et 82 morts.
Le territoire de ce qui n’est pas encore le Val de Marne n’est pas épargné : tentative d’explosion à la cartoucherie de Vincennes, incendie de réservoirs d’essence et d’une usine de montage de camions militaires à Vitry, d’une autre usine à Villejuif…
Le 15 septembre 1958, le gouverneur Jacques Soustelle (UNR gaulliste, ethnologue et ancien résistant) est visé par un attentat tandis que des voitures de police sont visées notamment à Villejuif et l’Haÿ-les-Roses.
C’est ce même jour qu’un militaire est tué et deux autres blessés, rue Jean-Mermoz, à Joinville-le-Pont.
Entre le 21 août et la fin de la campagne du FLN le 27 septembre, 56 sabotages et 242 attaques contre 181 objectifs ont été dénombrés.
Le 28 septembre, les Français votaient Oui en faveur de la constitution de la cinquième République lors d’un référendum organisé par le général de Gaulle.
Voir aussi : 15 septembre 1958 : un militaire tué à Joinville le Pont pendant la « bataille de France de la guerre d’Algérie (15/09/2006)