Il est toujours difficile de tenir des promesses inconsidérées, faites pour se sortir d'une situation embarrassante. le foyers des Canadiens était l'une des quatre résidences de personnes âgées gérées par le Centre communal d'action sociale. En 1997, le maire décide brusquement de le vendre à une obscure société immobilière (Les Erables). Mais il ne s'agit pas de se mettre à dos les personnes âgées, jusqu'ici fonds du commerce électoral de l'équipe Aubry.
Aussi, on décide que les résidents en place qui veulent rester (car on les incite à partir) pourront le faire. Et le maire décide de continuer à payer un gardien jusqu'au "départ du dernier résident" (comme l'écrivait le maire dans une lettre du 17 avril 2000). C'est à dire qu'il y aura un jour où l'on paiera un gardien pour un résident : bel usage de l'argent public... Pour l'instant, il en reste 11 ce qui veut déjà dire que la ville supporte une charge énorme. D'autant que, les autres logements ont été vendus. Et les copropriétaires privés ne supportent en rien les frais de surveillance de leur immeuble.
Se rendant compte du caractère pernicieux de son engagement, le maire essaie de le rogner petit à petit. Depuis janvier 2003, il n'y a plus de garde de nuit puisque le logement du gardien a été récupéré par la société immobilière. Fin mars, les gardes des week-ends et pendant les vacances de l'employé municipal ne sont plus assurées.
Cette question devait être évoquée, dans une question diverse, au conseil municipal du 29 mars. Mais le maire, grâce à un artifice, a réussi à l'évacuer malgré la présence de trois résidentes dans le public.
Le foyer des Canadiens, devenu aujourd'hui majoritairement une propriété privée.