La société cinématographique de Joinville-le-Pont GTC (tirage de films, groupe Éclair) a engagé une procédure sociale conduisant à la suppression de 41 postes et à des modifications de contrats de travail pour 26 autres personnes. Plus du tiers de l’effectif actuel est donc concerné.
Face à une restructuration sociale aussi importante, il me paraissait évident que la ville devait agir. C’est pourquoi, lors du conseil municipal du 29 septembre 2008, j’ai demandé quelle était la politique municipale.
La maison de l’emploi des Bords de Marne dont la commune est, d’après son cahier des charges (arrêté du 7 avril 2005) tenue « anticiper et d’accompagner les mutations économiques et les restructurations des territoires en développant la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et en contribuant au maintien et à la création d’activités ». Il semble malgré tout qu’elle n’ait pour l’instant joué aucun rôle.
Quand aux perspectives du pôle audiovisuel et cinéma de Joinville elles semblent peu enthousiasmantes. Le maire a indiqué qu’à l’heure actuelle, les deux-tiers du site Charles Pathé (GTC, etc.) sont inoccupés. Une table ronde est envisagée, à l’initiative du sous-préfet.
Enfin, le maire, Olivier Dosne (Ump), s’il fait état des assurances de la direction de GTC quand au maintien d’une activité sur le site, n’a pas pris contact avec les représentants du personnel. Au moins trois Joinvillais figurent parmi les personnes qui vont perdre leur emploi.