Le conseil général du Val de Marne, après des démarches notamment d’associations de parents d’élèves, a décidé de mettre fin au contrat passé avec les opérateurs de téléphonie mobile, qui avait permis l’installation d’antennes sur le collège Jules Ferry.
Les grandes sociétés (Bouygues, SFR et Orange) ont donc une couverture moins importante du secteur, qui est également celui d’un important axe routier avec les autoroutes A4 et A86. D’autant plus que, côté Nogent, l’installation d’antennes sur le Val de Beauté s’est heurtée à de nombreuses difficultés. Elles recherchent donc des alternatives.
Une des pistes est l’utilisation des terrains délaissés proches de l’autoroute, notamment de l’avenue de Blois, qui donne accès au camping international du parc du Tremblay, pour y implanter une antenne d'une hauteur importante.
Plusieurs associations s’interrogent sur le projet. Pour Joinvillage, « le projet d'installer là des antennes relais est contradictoire avec une gestion urbanistique cohérente et globale à visée de développement durable ». L’ASEP (Association pour la sauvegarde de l’environnement de Polangis et du quai de la Marne) devrait évoquer la question lors de son assemblée générale du 4 décembre.
À la demande du maire de Joinville-le-Pont, Olivier Dosne (Ump), le sous-préfet de Nogent sur Marne sur Marne organise, le vendredi 28 novembre 2008, une réunion de concertation.
La ville a convoqué, à la demande des services de l’État, quatre associations (Joinvillage, l’ASEP, l’association syndicale autorisée des riverains du canal de Polangis et Joinville écologie). Outre les services de l’État et les opérateurs, une autre association devrait être présente. « Pour une réglementation des implantations d’antennes relais de téléphonie mobile » (Priartem) devrait sièger en la personne de Marc Arazi, son coordinateur régional, également maire-adjoint de Nogent sur Marne.