2Le journal Le Monde (7/04/2005) publie un article sur le référendum incertain que vont connaître les Pays-Bas, trois jours après la France, sur la constitution européenne. Thijs Berman explique pourquoi il vient tenir une réunion publique à Joinville, le jeudi 14 avril à 20 h (salle des fêtes de la mairie).
« Si la France dit non, il n'y aura plus aucun frein, chez nous, pour les adversaires de l'Europe », redoute Thijs Berman, eurodéputé du Parti du travail (PVDA, socialiste). Ce francophile tente, dans son pays, comme lors de réunions tenues en France, à Brest ou à Joinville (Val-de-Marne), de convaincre du bien- fondé d'un texte qui permettra, affirme-t-il, contrairement à ce qu'avance une partie de la gauche française, de « mieux nous protéger des effets négatifs de la globalisation ».
« Dire non à la Constitution aujourd'hui, c'est préparer une Europe qui ne pourra plus dire non demain », affirme M. Berman, qui se dit, en outre, « écoeuré » par « l'instrumentalisation » du projet Bolkestein sur la libéralisation des services. « Ce texte, souvent rejeté par des gens qui en méconnaissent le contenu réel, vaut un vrai débat, mais la Constitution n'a rien à voir avec cela, sauf qu'elle sauvegarderait mieux la notion de service d'intérêt général que l'actuel traité de Nice », souligne l'élu de gauche.
Thijs Berman lors d'une réunion publique aux Pays-Bas, 2004