Revue de poésie en ligne Le Capital des Mots est animée par un joinvillais, Éric Dubois, qui revendique fortement son statut de « poète vivant ». Le n°14 de la revue, daté de février 2009, assure d’ailleurs qu’il ne veut « pas être enterré tout de suite ! » qu’on le lise « en pleine force de l’âge, dans sa quarantaine » (il a 42 ans).
Il indique, comme d’autres poètes de sa génération (Ariane Dreyfus, Valérie Rouzeau, Jean-Luc Despax, Matthias Vincenot, Emmanuel Berland, Laurence Bouvet), souffrir « des tirages confidentiels, des revues entre initiés, des chapelles et des avant-gardes » et vouloir en sortir pour toucher le grand public. Au nom de tous les poètes, il s’insurge contre « la place que nous occupons au sein de la société. »
Dans sa dernière livraison, Le Capital des Mots, qui paraît depuis novembre 2007, fait notamment place à plusieurs auteurs belges, dont Antoine Wauters. Né en janvier 1981, licencié en philosophie, il vit à Liège, où il édite la revue littéraire langue vive (précédemment Matières à poésie.
Antoine Wauters a écrit trois livres : Os (Tétras-lyre), Debout sur la langue (Maelström) et La Bouche en quatre (Le Coudrier). Il apporte quelques extraits de son poème « attaches » :
« Fabien ne s’assoira plus sur la berge. Il lavera les vitres du port où les bateaux vont droits, tendus, vifs vers les nulle part. » (Antoine Wauters)
À voir : Une vidéo avec Antoine Wauters.