Le comité consultatif environnement de Joinville-le-Pont a tenu sa première session le 12 février 2009. Mais est-ce un « comité consultatif » et a-t-il vraiment comme objectif l’environnement ?
C’est bien parce que je n’ai pas eu de réponse effective à ces deux questions que j’ai décidé de m’en retirer.
Lors du lancement du projet en octobre 2008, j’avais fait part de mon envie de m’y associer. À la demande de la majorité municipale, j’ai fait des proposition sur sa composition et sur son fonctionnement, par oral et par écrit. Je constate malheureusement qu’elles n’ont pas été prises en compte.
Certaines des associations qui considéraient avoir des éléments à apporter à la réflexion collective ont été écartées, sans même qu’une réponse soit donnée à leur offre de participation et sans qu’on veuille bien les entendre. C’est le cas par exemple de Joinvillage, de l’association de défense des Canadiens, du comité de l’île Fanac, de l’association des usagers du port, de Joinville Rive droite ou d’amicales de locataires.
Lors du conseil municipal du 3 février 2009, Patrice Gentric, adjoint au maire (Ump-Parti radical) a indiqué que la composition de ce comité reposait sur des « choix politiques », et non pas sur des enjeux environnementaux.
Curieusement, avant même que le conseil municipal décide de sa constitution, le comité était déjà convoqué ce qui en dit long sur la conception que se fait la municipalité d’un conseil municipal, réduit au rôle de chambre d’enregistrement…
Dans ces conditions, j’ai été obligé de prendre acte du fait que le comité consultatif n’avait pas de légitimité et sera nécessairement inefficace.
Michel Laval, ancien conseil municipal (Joinville écologie) a rappelé qu’il avait négocié la création du comité avec le maire tout de suite après les élections municipales de 2008 et qu’il ne voulait pas en faire un « forum des parlottes participatives ». Il a estimé que la plupart des associations qui n’avaient pas été retenues « n’avaient rien fait pour l’environnement ».
Lors de la même séance, Areski Oudjebour, élu du MoDem, a aussi fait part de ses doutes suite à l’exclusion de plusieurs associations et a cessé de siéger dans le comité.