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Joinville-le-Pont au jour le jour

Joinville-le-Pont au jour le jour

La vie locale sur les bords de Marne


Faites ce que je dis, pas ce que je fais

Publié par Benoit Willot sur 22 Avril 2009, 23:02pm

Catégories : #transports

Le directeur général des services de la mairie de Joinville-le-Pont vient de se faire attribuer, le 7 avril 2009, par la majorité du conseil municipal, un véhicule de fonction. Il disposait jusqu’ici des véhicules de service de la ville mais a souhaité pouvoir utiliser une voiture neuve pendant le week-end et les soirées. Une décision légale, bien que pas forcément opportune, vu le contexte économique et la forte hausse des impôts locaux. 

Cependant le même se permet de faire la leçon, au nom de l’environnement, aux utilisateurs de la voiture. Celui qui semble avoir le mandat de s’exprimer publiquement sur les dossiers politiques municipaux intervient, dans le quotidien Le Parisien, au sujet du projet de construction d’un immeuble de bureaux à l’emplacement de l’actuel parking public de la gare RER de Joinville-le-Pont.

Le journal lui pose la question du stationnement, remarquant que « les futurs bureaux devraient en effet occuper deux tiers du parking actuel, ce qui ferait passer le nombre de places de 217 à 80. »

Le responsable des services communaux « assume » ce « constat » au nom de « la mairie » : « Dans une logique de développement durable, baisser la capacité de stationnement revient à favoriser l'utilisation des bus. Or, nous avons douze lignes qui fonctionnent très bien! »

Le quotidien régional conclut « Pas sûr que les usagers de Champigny ou de Saint-Maurice, qui ont l'habitude de garer leur voiture sur le parking, apprécient. »

On remarquera qu’il n’y a pas « 12 lignes de bus » : la Ratp exploite 9 lignes desservant Joinville en journée, dont 7 passent par la gare RER. Le renforcement des lignes de bus n’est, à ma connaissance, pas à l’ordre du jour. Et par ailleurs, il y a de nombreux Joinvillais qui utilisent ce parking payant, aux côtés des campinois, saint-mauriciens ou autres voisins.

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B
<br /> En ce qui concerne Clément, il a toujours été très attaché au confort matériel de sa fonction (même dans d'anciennes attributions) et son niveau de rémunération. Celà n'enlève rien à ses autres<br /> qualités techniques et administratives. Je lui rappelle juste qu'un véhicule de fonction (à l'inverse du véhicule de service) constitue un avantage en nature qui doit être estimé et déclaré avec<br /> les revenus.<br /> Pour l'ancienne équipe, il faut au moins lui reconnaitre qu'elle avait fait le choix d'afficher des ambitions modestes sur le confort de travail des élus municipaux (véhicule du maire non<br /> renouvellé à plus de 300 000 km) et des agents de la commune (véhicules de service de faible cylindrée, report de la construction du CTM).<br /> Enfin, en ce qui concerne le projet d'aménagement du parking de la gare RER, l'argument "dévelopemment durable" ne trompe personne : c'est bien le soucis de maximiser la charge foncière récupérable<br /> dans le projet d'extension de ZAC, de maximiser la surface de bureau et donc la TP qui motive le choix de limiter le nombre de places de parking.<br /> <br /> <br />
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U
Comment peut-on attribuer des avantages entre amis en ces temps de disette?Comme le dit très justement Monsieur De Villepin, c'est la révolution qui vous guette. Voilà un Homme, un politique qui a su donné à la France sa fièrté, sa grandeur et ses valeurs . Vous devriez vous en inspirez Monsieur le Maire, plutôt que de défendre le Sarkosysme dont la seule valeur est l'argent et certainement les voitures que vous accordez sur nos deniers à vos amis. Nous vous avons pas élu pour cela.A bon entendeur..
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J
Désolé d'avoir à en arriver là (on souhaiterait une société un peu plus pacifiée), mais le Sarkozysme est bien ce mélange de mépris et de brutalité, qui nous rappelle les riches heures de Messieurs Marcellin puis Poniatowski...L'arbitraire comme politique (à défaut de vision).Il faut que ceux qui nous servent d'élus, à Joinville, sachent qu'il y aura, le moment venu, une réaction forte de la part des administrés (et pas seulement de l'opposition municipale). Gouverner est d'abord une affaire d'intelligence et de respect.C'est vrai au niveau national (n'est-ce pas Monsieur Lefebvre ?), mais aussi au niveau local.Ressaisissez-vous !Il est grand temps !     
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A
J'ai trouvé interresant de vous faire part cet extrait. Voilà la socièté dans laquelle nous vivons avec le Sarkosisme et bientôt à Joinville.> > Je suis inquiet, très, très inquiet..> >> > Vendredi dernier, à titre de solidarité avec mes collègues enseignants > > de l'Université de Paris 8 engagés, en tant que titulaires et > > chercheurs de l'Education Nationale, dans une opposition difficile à > > Valérie Pécresse, j'ai décidé de tenir mon cours sur la biodiversité > > et l'origine de la protection des espèces et des espaces, que je donne > > habituellement dans les locaux du département de Géographie (où > > j'enseigne depuis 20 ans), dans l'espace du Jardin des Plantes (Muséum > > National d'Histoire Naturelle), là où fut inventée la protection de la > > nature. Une façon, avec ce «?cours hors les murs?», de faire découvrir > > ces lieux aux étudiants et d'être solidaire avec la grogne actuelle > > mais sans les pénaliser avant leurs partiels.> >> > Mardi, arrivé à 14 h 30, avant les étudiants, j'ai eu la surprise de > > me voir interpeller dés l'entrée franchie par le chef du service de > > sécurité, tout en constatant que les deux portes du 36 rue Geoffroy > > Saint Hilaire était gardées par des vigiles...> >> > - « Monsieur Vadrot ?> >> > - euh...oui> >> > - Je suis chargé de vous signifier que l'accès du Jardin des Plantes > > vous est interdit.> >> > - Pourquoi ?> >> > - Je n'ai pas à vous donner d'explication....> >> > - Pouvez vous me remettre un papier me signifiant cette interdiction ?> >> > - Non, les manifestations sont interdites dans le Muséum.> >> > - Il ne s'agit pas d'une manifestation, mais d'un cours en plein air, > > sans la moindre pancarte.> >> > - C'est non ! »> >> > Les étudiants, qui se baladent déjà dans le jardin, reviennent vers > > l'entrée, le lieu du rendez vous. Le cours se fait donc, pendant une > > heure et demie, dans la rue, devant l'entrée du Muséum. Un cours qui > > porte sur l'histoire du Muséum, l'histoire de la protection de la > > nature, sur Buffon. A la fin du cours, je demande à nouveau à entrer > > pour effectuer une visite commentée du jardin. Nouveau refus, seuls > > les étudiants peuvent entrer, pas leur enseignant. Ils entrent et, je > > décide de tenter ma chance par une autre grille, rue de Buffon. Où je > > retrouve des membres du service de sécurité qui, possédant > > manifestement mon signalement, comme les premiers, m'interdisent à > > nouveau l'entrée. Evidemment, je finis pas me fâcher et exige, sous > > peine de bousculer les vigiles, la présence du Directeur de la > > surveillance du Jardin des Plantes. Comme le scandale menace il finit > > par arriver. D'abord, parfaitement méprisant, il finit pas me réciter > > mon CV et le contenu de mon blog. Cela commence à ressembler à un > > procès politique, avec descriptions de mes opinions, faits et gestes. > > D'autres enseignants du département de Géographie, dont le Directeur > > Olivier Archambeau, président du Club des Explorateurs, Alain Bué et > > Christian Weiss, insistent et menacent d'un scandale. Le directeur de > > la Surveillance, qui me dit agir au nom du Directeur du Muséum (où je > > pensais être honorablement connu), commençant sans doute à discerner > > le ridicule de sa situation, finit par nous faire une proposition > > incroyable, du genre de celle que j'ai pu entendre autrefois, comme > > journaliste, en Union soviétique?:> >> > « Ecoutez, si vous me promettez de ne pas parler de politique à vos > > étudiants et aux autres professeurs, je vous laisse entrer et > > rejoindre les étudiants « Je promets et, évidemment, ne tiendrai pas > > cette promesse, tant le propos est absurde. J'entre donc avec > > l'horrible certitude que, d'ordre du directeur et probablement du > > ministère de l'Education Nationale, je viens de faire l'objet d'une « > > interdiction politique ». Pour la première fois de mon existence, en > > France.> >> > Je n'ai réalisé que plus tard, après la fin de la visite se terminant > > au labyrinthe du Jardin des Plantes, à quel point cet incident était > > extra-ordinaire et révélateur d'un glissement angoissant de > > notresociété. Rétrospectivement, j'ai eu peur, très peur...> >> >> > >> >> > Claude-Marie Vadrot, journaliste à Politis et chargé de cours à Paris
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L
VIVEMENT LES ELECTIONS pour renvoyer tout ce petit monde qui pour le moment ne profitent que du système et défendent leurs propres interêts.des voitures, des portables, des vacances,  du ppouvoir d'achat  pour tous et du mépris pour les autres  sinon circulez y'a rien à voir
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