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Joinville-le-Pont au jour le jour

Joinville-le-Pont au jour le jour

La vie locale sur les bords de Marne


Le point sur les antennes relais

Publié par Benoit Willot sur 15 Mai 2009, 23:07pm

Catégories : #environnement

Je reprends ici un dossier publié par Grandes Villes Hebdo (N° 793 - 23 avril 2009), publication de l’Association des maires des grandes villes de France, qui fait le point sur le dossier des antennes relais de téléphonie mobile et en rappelle les enjeux. J’ai déjà parlé des enjeux locaux autour de cette question, qui a agité la chronique du quartier de Polangis à Joinville-le-Pont notamment. Mais il me semble important de donner ici cet éclairage plus complet sur le sujet.

Opérateurs : des besoins en « points hauts » toujours plus importants

Pour déployer la téléphonie mobile de troisième génération (UMTS), faire place à un quatrième opérateur, comme pour déployer la TNT, la technologie Wimax ou la télévision mobile personnelle, les opérateurs sont à la recherche de toujours plus de « points hauts » pour installer leurs antennes. L’absence de mutualisation des points hauts - sauf pour ceux qui sont fournis par des collectivités - multiplie en outre le problème par le nombre d’opérateurs.

L’inquiétude des populations

L’implantation de nouvelles antennes tend à devenir chaque année plus problématique du fait des réticences des riverains, parfois très influencés par des associations telles que « Robin des Toits » ou « Priartem » (Pour une Réglementation des Implantations d’Antennes Relais de Téléphonie Mobile) ; cette dernière association a un adhérent joinvillais, l’Association pour la sauvegarde de l’environnement de Polangis et du quai de la Marne (Asep).

Les craintes des riverains se focalisent sur les effets potentiels des ondes des antennes relais sur la santé. Si les grandes institutions sanitaires - comme l’OMS ou l’AFSSET - estiment que les ondes des antennes relais sont inoffensives pour la santé humaine, quelques études récentes (contestées) tendraient à entamer cette unanimité. Les associations estiment que pour éviter tout risque sanitaire, il faut réduire les niveaux d’émission des antennes relais, comme l’ont fait un certain nombre de pays européens.

Les villes face à des exigences opposées

Les villes sont donc toutes aujourd’hui face à un dilemme :

-          faciliter le travail des opérateurs (qui ont des obligations de couverture fixées par la loi) pour répondre aux souhaits des utilisateurs de bénéficier de services mobiles de qualité ;

-          prendre en compte les préoccupations des habitants qui ne se satisfont pas des réponses apportées : l’information des riverains est généralement pilotée par les opérateurs, telles les mesures de champs et la majorité des études.

Une jurisprudence incertaine

Jusqu’à la décision, le 4 février 2009, de la Cour d’appel de Versailles d’exiger le démontage d’une antenne relais (de Bouygues Télécom) à Tassin-la-Demi-Lune (Rhône), tant les tribunaux civils qu’administratifs avaient toujours rejeté, en appel, l’argument du principe de précaution pour les antennes relais. Les arrêtés des maires exigeant des distances minimales d’implantation des antennes par rapport à des lieux sensibles (hôpitaux, écoles, etc.) ont tous été annulés. Selon le Conseil d’État, un maire ne peut s’opposer à l’implantation d’une antenne pour un motif sanitaire.

La décision du tribunal de Versailles peut cependant ouvrir la voie à une multiplication des contentieux : il y a 45 000 antennes en France.

Or, après cette décision de la Cour d’appel de Versailles, sont notamment intervenues récemment celle du Tribunal de grande instance de Carpentras, prescrivant le démontage d’une antenne (SFR) à Châteauneuf-du-Pape (Vaucluse) et celle du Tribunal de grande instance d’Angers qui a fait droit, dans une décision du 5 mars, à la demande des habitants d’une commune du Maine-et-Loire, Notre-Dame-d’Allençon.

Appliquer le principe de précaution ?

Ces derniers contestaient l’installation d’une antenne de téléphonie mobile (Orange) dans le clocher de l’église, au motif de la proximité, moins de cinquante mètres, de l’école maternelle et primaire. Le tribunal a décidé d’interdire cette installation en retenant «qu’il y a un risque sanitaire pour les populations riveraines» et en s’appuyant sur un rapport de la direction générale de la Santé, qui indique: «Il est préférable de réduire au minimun le niveau d’exposition des personnes potentiellement sensibles telles que les enfants ou certaines personnes malades».

Dans ces trois cas, la justice s’est prononcée en faveur des demandes des habitants relatives aux effets sur la santé, au nom du principe de précaution.

Justice ou Académie de médecine ?

Or, c’est précisément cette application que conteste… l’Académie de médecine ! Cette dernière a, en effet, publié le 4 mars un communiqué dans lequel elle renouvelle sa «mise en garde contre une interprétation subjective du principe de précaution» et recommande «que ce soit au législateur de préciser les modalités de son application, en particulier en ce qui concerne le développement des nouvelles technologies».

L’Académie de médecine rappelle notamment que :

-          les antennes de téléphonie mobile «entraînent une exposition aux champs électromagnétiques 100 à 100 000 fois plus faible que les téléphones portables: être exposé pendant 24 heures à une antenne à 1 volt par mètre donne la même exposition de la tête que de téléphoner avec un portable pendant 30 secondes» ;

-          «on ne connaît aucun mécanisme par lequel les champs électromagnétiques dans cette gamme d’énergie et de fréquence pourraient avoir un effet négatif sur la santé» ;

-          l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), notamment, s’est prononcée sur l’absence de risque de ces antennes.

Soulignant que les téléphones mobiles, et donc les antennes, permettent de sauver chaque année des centaines de vies humaines, l’Académie s’étonne « qu’une décision de justice ait pu ne retenir, parmi l’ensemble des études disponibles sur le sujet, que celles allant dans le sens du plaignant ». Elle s’étonne également que l’arrêt de la Cour d’appel de Versailles ait pu s’appuyer « sur une erreur scientifique manifeste » en prenant en compte le « risque démontré » de champs d’extrêmement basse fréquence émis par ces antennes. Or, dans la réalité, précise l’Académie, « d’une part, les antennes de téléphonie mobile émettent exclusivement en haute fréquence ; d’autre part, le risque d’exposition aux champs d’extrêmement basses fréquences n’est pas considéré par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) comme démontré».

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C
<br /> <br /> gros oubli au dessus de l'extrait du document de  france<br /> télécom ridiculisant l'académie de médecine:<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Depuis une dizaine d’années, des auteurs ont montré expérimentalement que des résultats pouvaient être obtenus aussi<br /> bien à l’aide de champs électriques (et/ou magnétiques) ELF qu’à l’aide de RFmodulées à ces mêmes fréquences. Ainsi, Litovitz a invoqué le rôle de la “cohérence spatiale” : l’activité de l’enzyme<br /> ornithine décarboxylase étant augmentée sous exposition à des champs magnétiques ELF, cette équipe pluridisciplinaire a effectué le même type d’expérience à l’aide de microondes modulées en ELF<br /> (60 Hz). L’effet étant retrouvé dans ces conditions, et non à l’aide de micro-ondes continues, l’hypothèse formulée était que l’ensemble des cellules “voyaient” le même champ<br /> incident alors que l’incohérence subsistaitau niveau du bruit intrinsèque à chaque cellule ou partie de cellule. Cette hypothèse nécessite également l’existence d’un processus de<br /> démodulation du signal à l’aide d’un phénomène non linéaire."<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> l'académie de médecine diffuse des informations grotesques:<br /> <br /> <br /> quelques valeurs mesurée officiellement sur le site cartoradio<br /> <br /> <br /> Besançon<br /> 3,8V/m mesuré a 40 mètres de l'antenne <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Lyon 5,75 V/m<br /> mesuré a 50m de l'antenne <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Antibes<br /> 11,8V/m mesuré a 30m de l'antenne <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "on ne connaît aucun mécanisme par lequel les champs électromagnétique  dans cette gamme de fréquence et d'énergie<br /> qui pourrait avoir un effet négatif pour la santé"<br /> <br /> <br /> Ceci est un mensonge grossier démenti par la lecture des outils de travail des médecins comme les tensiomètres ou les thermomètres utilisés au domicile des patient tous ces appareils mentionnent<br /> un risque de dysfonctionnement , et écrivent noir sur blanc que les antennes relais peuvent être source du risque.<br /> <br /> <br /> on peut le ltre dans les tables 5 et 6 de la norme IEC60601-1-2<br /> <br /> <br /> ou dans les page 2 et 3 de la notice de ce<br /> thermomètre:<br /> <br /> <br /> page 2<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "compliance level 3V/m<br /> <br /> <br /> « Field strengths from fixed RF transmitters,as determined by an electromagnetic site survey,a should be less than the compliance level in each frequency range.b » "<br /> <br /> <br /> <br /> page 3<br /> <br /> <br /> « a Field strengths from fixed transmitters, such as base stations for radio (cellular/cordless)<br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il y a unanimité des centaines  constructeur de dispositif medicaux pour  mentionner le mécanisme par lequel ces antennes relais<br /> peuvent etre dangereuses lorsque le niveau depasse 3V/m , en les nommant noir sur blanc  comme source du risques et dementir formellement  les allégations   de<br /> l'académie de médecine.<br /> <br /> <br /> dans le même document  de l'académie on lit cette autre affirmation mensongère digne de l'anthologie du révisionnisme scientifique:<br /> <br /> <br /> "..risque démontré » de champs d’extrêmement basse fréquence émis par ces antennes. En réalité, d’une part les antennes de téléphonie mobile émettent<br /> exclusivement en haute fréquence "<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> il ne faut donc même pas prendre en comptes les   frequences car les antennes relais émettent en haute fréquences selon l'académie. circulez....<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pour rappel les ondes de la téléphonie mobiles utilisent des porteuses de 900 ou 1800 Mhz et sont très fortement modulé en amplitude par des très basses fréquences ex 217Hz. (ondes pulsées)<br /> <br /> <br /> le théorie de le démodulation dément formellement  cette affirmation grotesque de l'académie<br /> <br /> <br /> La théorie de la modulation/démodulation démontre qu'une telle onde sera démodulé par une non linéarité qui reconstituera le signal très basse fréquence comme on le fait avec la radio depuis des<br /> dizaines d'années.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> l'académie est formellement démentie par l'existence de la radio PO GO OC<br /> <br /> <br /> L'affirmation de l'académie revient a dire que la radio en modulation d'amplitude grandes ondes n'a jamais existe et que l'on n'a jamais pu entendre le jeux des 1000 francs  car la voix de<br /> l'animateur (300 a 3000 hz) ne faisait pas partie de la fréquence porteuse 164 KHz pour france inter. (sic )<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> comble du ridicule<br /> <br /> <br /> L'académie de médecine est formellement démentie  pour les tissus biologiques  par l'expérience selon France Télécom, Bernard Veyret et Joe Wiart dans ce <br /> document de france télécom<br /> <br /> <br /> (joe Wiart et Bernard veyret ne sont pas precicement des opposants aux antennes relais)<br /> <br /> <br /> L'académie est formellement démentie pour les appareils medicaux par le rapport 3431 de l'OPECST:<br /> <br /> <br /> M. Philippe SISSOKO  "par contre, on<br /> a de plus en plus de phénomènes de détection d'enveloppe. C'est le petit « tatac tatac » qu'on entend quand on a un téléphone GSM."<br /> <br /> <br /> M. Joe WIARD "C'est tout le problème de la non-linéarité.<br /> Beaucoup des interférences constatées ne sont pas forcément liées à des détections directes"<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> Non seulement les basses fréquences comme le 217HZ sont transmise   biologiques et électroniques mais elles ont des effets!!!<br /> <br /> <br /> Les publications de l'académie  dans ce domaine sont une honte pour cette institution  la dissimulation d'effets et risques (compatibilité électromagnétique) et l'invention de<br /> principes physique imaginaire qui empêcheraient les ELF d'êtres transmises et donc d'agir  s'appelle du révisionnisme scientifique.<br /> <br /> <br /> pour le code de la consommation c'est tromperie aggravée dans les articles L213-1 et L213-2.<br /> <br /> <br /> <br />
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R
ces information sont trés utiles.....ca m'a donné le vertige car je travaille à un relai de diffusion  tv analog,tnt,...fm   prions dieu que cette prise de conscience atteint mon cher pays le maroc....
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I
Raymond, contrairement à ce que vous affirmez, il est tout à fait possible à une personne autre que les membres du Conseil Municipal ou d'associations d'anciens combattants de déposer une gerbe lors d'une cérémonie. Encore faut il que le Maire ait donné son accord dans le cadre du protocole.Pierre Aubry, qui a été Maire 25 ans, député et Conseiller Général, avait tout à fait sa place lors de la cérémonie du 90 ième anniversaire du 11 Novembre 1918.Ne vous cachez pas derrière une histoire de protocole infondée, cette bassesse, incomprise de tous les Joinvillais, ne fait qu'illustrer  la personnalité qui se cache derrière le nouveau Maire.
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U
A ma connaissance, depuis le début du mandat de Monsieur Dosne ,aucun élu du groupe d'opposition de droite n'a été solllicité pour le dépôt d'une gerbe.c'est absolument honteux et scandaleux. je ne conçois pas l'exercice de la démocratie comme monsieur Dosne le fait  et pourtant je l'ai soutenu, hélas.  
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