Cinquième article de la série « Les projets auxquels on aurait pu ne pas échapper à Joinville-le-Pont. »
La réhabilitation du site accueillant les usines cinématographiques, entre la place de Verdun et le quai Gabriel Péri, donnant sur la rue Charles Pathé, a inspiré de nombreux étudiants en architecture, d’autant qu’un projet d’aménagement urbain y avait été lancé. On a vu qu’Alexandra Ferrier voulait y mettre un centre des arts du cirque. Mais c’est très logiquement la vocation cinématographique que vont retenir la plupart des autres élèves architectes qui se sont penché dessus.
Ainsi, en 2002, Caroline Dugain, de l’Ecole Nationale Supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine, proposait un projet de réhabilitation du quartier des usines Pathé, mêlant habitat et activités, sous le titre « Habiter la ville. »
En 1996, Dorothée Boccara et Anna Malcoeffe de l’Ecole d'architecture de Paris-Val de Marne, réfléchissaient à l’aménagement de la ZAC (zone d’aménagement concerté) Charles Pathé à Joinville-le-Pont. Pour elles, l'héritage de la ville et notamment les usines Pathé imposaient de fonder le projet sur des activités culturelles et professionnelles cinématographiques.
Une de leurs condisciples proposait, la même année, de faire un jardin des techniques du cinéma à Joinville-le-Pont, toujours sur le site Charles Pathé. Muriel Morin avait baptisé son projet Cinépole. Il s’agissait de construire un centre des techniques liées au cinéma.
Le projet de Zac Charles Pathé, après une bataille juridique avec l’association Joinville écologie, sera finalement abandonné.
Site Charles Pathé, Joinville