Septième article de la série « Les projets auxquels on aurait pu ne pas échapper à Joinville-le-Pont. »
Benoit Marchant, architecte-urbaniste, alors élève à l’École d'architecture de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée, à Champs sur Marne en 2004, se demande : « peut-on penser infrastructure, architecture et paysage ensemble ? » dans un travail titré Des Fortifs aux loisirs récréatifs.
Il procède d’abord à une étude détaillée du bois de Vincennes et de sa circulation intérieure. Le mémoire propose ensuite la création de deux liaisons végétales piétonnes au dessus de l'A4, puis d'un lieu de pratique sportive et récréative et d'un parking relais situé de l'autre côté de l'A4, vers la gare de Joinville le Pont. Pour franchir la Marne, une passerelle devrait être construite.
Benoît Marchant a également été l’auteur, en collaboration avec Isadora Courtel, Li Miao et Huu-Loc Nguyen, d’une intéressante « Étude d’aménagement et valorisation des bords de Marne », commandée par l’Association des Collectivités Territoriales de l’Est Parisien (ACTEP) sous la supervision de David Mangin et Alexandre Bouton.
Le document qualifiait la Marne de Joinville-le-Pont à Nogent-sur-Marne de « ludique et sportive », étant le lieu des guinguettes et des sports nautiques. Il constatait que l’autoroute coupe la relation entre le parc du Tremblay et la Marne et constituait l’autre lieu du pincement entre la Marne et le bois de Vincennes. Ce travail mettait l’accent sur l’absence de passerelles dans ce secteur et sur l’existence de « franchissements, mais pas de liens ». Il suggérait de travailler à la continuité des itinéraires cyclables.
Le projet de passerelle sur la Marne à hauteur des guinguettes, lancé en 1930, a été repris notamment par l’association Joinvillage.
Projet de passerelle sur la Marne (Joinvillage)