Curieuse réunion que la réunion publique autour de l’aménagement des rues Gille et Palissy, au cœur du quartier de la rive gauche de Joinville-le-Pont. Elle se tenait en extérieur, ce que le temps autorisait, lundi 29 juin 2009.
D’abord, il s’agissait d’informer la population d’un projet déjà lancé, sur lequel on ne demandait pas leur avis aux participants : les arbres étaient déjà coupés, les aménagements décidés.
D’ailleurs, voulaient-ils faire part de leur avis qu’on ne pouvait les entendre : le maire avait un micro, mais les intervenants dans le public (une soixantaine de personnes) n’en avaient pas. Ce qui fait que, avec les bruits de la rue, personne dans l’assistance, en dehors des voisins directs, n’entendait les remarques ou questions.
Les riverains des avenues étaient pourtant demandeurs ; l’un d’entre eux a regretté que le projet ait été « le fait du prince » et qu’il coûte fort cher, du fait du choix radical et regretté par beaucoup de couper tous les arbres – au prétexte que certains d’entre eux étaient malades.
Les participants ne critiquaient pas particulièrement vivement l’aménagement, léger, des deux rues. Mais je n’en ai pas vu qui aient compris pourquoi il était impossible d’informer le public avant le lancement des travaux plutôt qu’après.
Et les arguments sur la mauvaise santé des arbres qui seraient devenus dangereux en on choqué beaucoup.
Une nouvelle entendue cependant : le maire envisage de faire faire une copie de la statue de Bernard Palissy, déposée au Louvre, pour embellir le square Bir-Hakeim, si le musée accorde l’autorisation.