Le Conseil général du Val de Marne, présidé par Christian Favier (Pcf), a adopté le 25 mai 2009 son Plan bleu après un processus de concertation de 2 ans, avec les habitants et les professionnels de l’eau et de nombreuses associations.
Deux associations joinvillaises ont participé aux travaux, l’Association Syndicale Autorisée des Riverains Canal Polangis présidée par Xavier Mouflard et Joinvillage, dont la présidente est Sabine Euverte-Pastré.
On trouvait également parmi les organismes consultés les comités départementaux d’aviron (Nogent), de canoë-kayak (Joinville) et de voile, Culture Guinguette, le syndicat Marne Vive (Saint Maur) et l’Association des Collectivités Territoriales de l’Est Parisien (Actep).
Lors de la signature de la Charte de l’eau du Plan Bleu, le 27 juin 2009 à Vitry-sur-Seine par 70 partenaires (communes, agence de l'eau Seine-Normandie, associations, industriels de l'eau, syndicats d'assainissement...), Joinvillage était, je crois, la seule organisation présente. C’est le vice-président du conseil général, Jacques Perreux (Pcf), qui est le maître d’œuvre du projet.
Le Plan bleu s’inscrit dans une démarche de développement durable et vise à préserver l’environnement, les milieux aquatiques, la qualité de l’eau et sa disponibilité, tout en faisant de cette ressource un vecteur d’attractivité et de développement du territoire.
La charte constitue le socle de la politique de l’eau départementale, qui se décline en « 94 actions pour l’eau ». Certaines de ces actions sont la poursuite de programmes déjà lancés, mais parmi les nouveautés, on relèvera que le canal de Polangis figure parmi les sites figurant dans la rubrique : « étudier le développement des secteurs susceptibles de faire l’objet d’aménagements spécifiques : état des lieux, potentialités, articulation avec les circulations douces, portage, montage… » Dans la même liste, on retrouve le Bras de Gravelle, le site de la Pierre Frite, le Bras du Chapître à Créteil, la mise aux normes olympiques du Bassin de Choisy...
Le conseil général entend faire du Val-de-Marne « une terre sans pesticide ». Il a par exemple diminué sa consommation de produits phytosanitaires de 24.300 euros en 2006 à 1.300 euros en 2008.
Parmi les autres objectifs du Plan Bleu, on note le retour à l’air libre de la Bièvre entre L’Haÿ-les-Roses et Arcueil d’ici à 2012 ou l’aménagement des berges de la Seine.