SEMA : un aménageur qui coûte cher

La ville de Joinville dispose d'une société d'économie mixte, la SEMA. Ces sociétés sont faites pour associer des partenaires privés à la commune, afin de gérer un équipement ou - c'est le cas à Joinville - de réaliser des opérations d'urbanisme. La SEMA, préisdée par Georges Nérin (maide adjoint, divers droite) devait augmenter son capital en 2004 ; mais la recherche de partenaires privés a échoué. C'était pourtant urgent car, malgré une quasi-absence d'activité, la SEMA perd de l'argent. En 2004, le trou sera encore de 43.000 euros, ajouté à un passif cumulé de 54.000 euros : c'est près du tiers du capital de la société qui a été perdu au cours des années récentes.

La SEMA avait deux objectifs : terminer l'aménagement du quartier des Canadiens, en commercialisant la zone qui couvre le parking du RER - un échec depuis 10 ans, malgré de multiples reports de mandat. Et un échec coûteux car, la ville a dû éponger les pertes.

L'autre opération, l'aménagement des Hauts de Joinville, prend également un temps bien supérieur aux prévisions. On ne peut donc qu'être inquiet du coût que représente cet outil non maîtrisé.

 

Quartier des Canadiens, 2003