Les schémas régionaux de développement économique (SRDE) sont issus de la loi du
L’Île de France est en train de préparer le sien ; le site Internet régional du projet de SRDE permet suivre les débats. Une rencontre territoriale pour le Val de Marne s’est tenue le
Je reprends ici quelques contributions, qui visent à faciliter une économie de voisinage, en intégrant les difficultés de transport.
Christine Black-Charlec, déléguée générale du MEDEF de l’Est parisien, met en avant les difficultés de déplacement : « quand on arrive sur Paris par le Val-de-Marne, nous avons parfois des chocs en voyant les encombrements de l’A 86, de l’A 4. L’arrivée sur Paris en venant d’Orly s’améliore » (…) « les transports sont très pénalisants pour les entreprises, pour les dirigeants d’entreprises (...) pour recruter du personnel, beaucoup de chefs d’entreprise maintenant ont comme critère la proximité de l’habitation du salarié par rapport au siège de l’entreprise. »
Le président de la chambre des métiers et de l’artisanat, Jean-Louis Maître, veut « favoriser l’
Le vice-président du conseil général, Laurent Garnier (Pcf) s’est concentré lui sur les enjeux internationaux. Il met l’accent sur le potentiel de recherche du Val de Marne, notamment en matière de santé. Pour lui, « la compétition n’est pas entre le Val-de-Marne, l’Essonne ou le Val-de-Marne et Paris ou je ne sais quoi. Elle est entre le Val-de-Marne et Boston » (Etats-Unis). Après l’agro-alimentaire, le troisième pôle fort sur le département, c’est l’image. Il attend de la région, une reconnaissance des compétences et un accompagnement pour les développer. Mais il veut aussi parier sur les écoactivités.
Pour Laurent Garnier, conseiller général de Villejuif, « Un des atouts de ce département, c'est sa diversité sociale ». Pour lui, une vraie mixité sociale est un enjeu de société, participant à la diversité économique, la diversité urbaine et la diversité des paysages.
Daniel Brunel, vice-président (Pcf) du conseil régional, considère que « les entreprises ont intérêt à avoir une stabilité d’emploi, une pérennisation d’activités et de faire en sorte que les personnels puissent être du mieux possible ». Il plaide pour une vision suffisamment large des besoins et le développement d’une économie résidentielle.
Laurent Garnier, vice-président du conseil génral du Val de Marne