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Joinville-le-Pont au jour le jour

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La vie locale sur les bords de Marne


Les responsables économiques val-de-marnais plaident pour une « économie de voisinage »

Publié par Benoit Willot sur 9 Décembre 2006, 00:00am

Catégories : #Île de France

Les schémas régionaux de développement économique (SRDE) sont issus de la loi du 13 août 2004 sur les libertés et responsabilités locales, c’est à dire la loi de décentralisation partielle initiée par l’ancien premier ministre, Jean-Pierre Raffarin. 

L’Île de France est en train de préparer le sien ; le site Internet régional du projet de SRDE permet suivre les débats. Une rencontre territoriale pour le Val de Marne s’est tenue le 10 mai 2006 à Villejuif. 

Je reprends ici quelques contributions, qui visent à faciliter une économie de voisinage, en intégrant les difficultés de transport. 

Christine Black-Charlec, déléguée générale du MEDEF de l’Est parisien, met en avant les difficultés de déplacement : « quand on arrive sur Paris par le Val-de-Marne, nous avons parfois des chocs en voyant les encombrements de l’A 86, de l’A 4. L’arrivée sur Paris en venant d’Orly s’améliore » (…) « les transports sont très pénalisants pour les entreprises, pour les dirigeants d’entreprises (...) pour recruter du personnel, beaucoup de chefs d’entreprise maintenant ont comme critère la proximité de l’habitation du salarié par rapport au siège de l’entreprise. » 

Le président de la chambre des métiers et de l’artisanat, Jean-Louis Maître, veut « favoriser l’ emploi de voisinage  ».  Pour lui, « les transhumances d’Île-de-France, c’est derrière nous. » 

Patrick Terroir , président de l’Agence départementale de développement, propose de concilier « l’économie de voisinage » et une meilleure cohésion territoriale au travers de l’emploi et des solidarités sociales. Pour lui, l’Île-de-France a vocation à avoir une « visibilité internationale ». 

Jehan-Marie Depiesse , responsable de l’Union départementale des syndicats Cfdt pense qu’il faut aider les structures intermédiaires qui facilitent la liaison entre les entreprises, le Département, la Région mais le monde de l ’éducation. Pour lui, il y a des voisinages mais il n’y a pas de frontières. Il n’y a pas d’initiatives spontanées de la part des chefs d’entreprise. Il faut donc aller les réveiller un petit peu. 

Le vice-président du conseil général, Laurent Garnier (Pcf) s’est concentré lui sur les enjeux internationaux. Il met l’accent sur le potentiel de recherche du Val de Marne, notamment en matière de santé. Pour lui, « la compétition n’est pas entre le Val-de-Marne, l’Essonne ou le Val-de-Marne et Paris ou je ne sais quoi. Elle est entre le Val-de-Marne et Boston » (Etats-Unis). Après l’agro-alimentaire, le troisième pôle fort sur le département, c’est l’image. Il attend de la région, une reconnaissance des compétences et un accompagnement pour les développer. Mais il veut aussi parier sur les écoactivités. 

Pour Laurent Garnier, conseiller général de Villejuif, « Un des atouts de ce département, c'est sa diversité sociale ». Pour lui, une vraie mixité sociale est un enjeu de société, participant à la diversité économique, la diversité urbaine et la diversité des paysages. 

Daniel Brunel, vice-président (Pcf) du conseil régional, considère que « les entreprises ont intérêt à avoir une stabilité d’emploi, une pérennisation d’activités et de faire en sorte que les personnels puissent être du mieux possible ». Il plaide pour une vision suffisamment large des besoins et le développement d’une économie résidentielle.

 Laurent Garnier, vice-président du conseil génral du Val de Marne

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