La réunion
Il y avait environ 60 participants, dont les représentants des associations de riverains et
Un sujet a fait l’unanimité, c’est la conduite de la concertation par Jean-Pierre Tiffon, mandaté par la Commission nationale du débat public, et la qualité des réponses fournies par les services de l’équipement.
Il y a eu 650 participants aux différentes rencontres, soit 470 aux 5 réunions locales, 55 aux 2 ateliers thématiques, 60 pour les 2 visites de terrain, et autant pour la rencontre de clôture. 22.000 visites ont été enregistrées sur le site Internet, où 57 messages ont été postés et 7 contributions déposées. Par ailleurs, les remarques des habitants ont rempli 65 pages des registres placés dans les différentes mairies.
La synthèse des échanges ayant précédé la réunion de clôture a montré l’opportunité du projet, le traitement du tronc commun étant unanimement souhaité, avec une exigence d’urgence.
Il n’y a pas eu
Pour le bruit, un consensus s’est dégagé pour demander que les protections permettent d’abaisser les nuisances subies par les riverains à 60 décibels de jour et 55 de nuit (valeurs moyennes), ce qui est la simple application des normes pour les nouveaux équipements.
Autre consensus, sur les opérations d’assainissement des eaux de ruissellement. Par contre, il semble que le projet n’ait guère d’influence sur la lutte contre la pollution aérienne, ce que beaucoup ont regretté.
Les circulations douces, c’est à dire les voies cyclables et passages piétons, ont fait l’objet de longs débats, avant qu’une solution de compromis ne se dessine. Plutôt que d’accoler une passerelle aux viaducs autoroutiers, il vaudrait mieux la faire de manière indépendante.
La question des travaux est apparue comme une des nuisances les plus redoutées, et l’emprise des chantiers a suscité bien des inquiétudes.
Enfin, le financement reste bien incertain. On attend une décision sur le partenariat public-privé prévu, et on n'a pas entendu la région, pourtant supposée être le premier contributeur.
Le débat a permis de reprendre des positions souvent exprimées, mais aussi d’avancer quelques propositions nouvelles, montrant de réelles avancées.
Je ne livre ici bien sûr que les points les plus saillants de mon point de vue, sachant que le site de la concertation donne le compte rendu intégral.
Gérard Rougé (ASEP, Polangis) considère qu'il faut que l'Etat remette en état les terrains qu'il occupe où qui serviront aux chantiers.
Edwige Padeieff (Verts, Créteil) a réclamé la suppression de la 5ème voie actuelle et souhait la construction de 2 passerelles entre Polangis et Nogent d’une part, Palissy et las Hauts de Joinville de l’autre.
Le président de l’Association du Coteau de Nogent,
Il faut prolonger les protections phoniques du viaduc jusqu’au parc du Tremblay a réclamé Marie Kennedy, maire-adjointe de Champigny et conseillère générale (Pcf).
Quant à moi,
Le président des riverains du ru de Polangis (ASA) Xavier Moufflard a revendiqué le curage de ce canal.
Stéphane Chaulieu (maire-adjoint de Maisons Alfort) a insisté sur la réduction du bruit sur l’ensemble du tronçon.
Concluant la journée, Francis Rol-Tanguy (Directeur régional de l’équipement) a annoncé une réunion avec les maires fin janvier / début février pour une décision espérée du ministre en février. Il a indiqué qu’il « n'élimine pas le scénario A »; c'est-à-dire l’élargissement, mais il traduira le point de vue des riverains.
Reconnaissant qu’il avait sous-estimé, la gêne des travaux, il indique qu’il cherche un compromis pour éviter de trop grandes nuisances. Pour lui, les circulations douces ne sont pas
Francis Rol-Tanguy, qui fut directeur
Francis Rol-Tanguy, Directeur régional de l’équipement d'Île de France