Le code général des collectivités territoriales (art. L. 2121-27-1), issu de la loi « démocratie de proximité », reconnaît aux conseillers n'appartenant pas à la majorité municipale un droit d'expression dans le bulletin d'information générale diffusé par leur commune. Par extension, les conseillers appartenant à la majorité s’octroient souvent (c’est le cas à Joinville) le même droit.
À Joinville, ce droit s’exerce depuis septembre 2002 dans le cadre d’une annexe du règlement intérieur du conseil municipal de la commune, baptisé « charte ». Pour la mandature
Le texte doit être « rédigé en français ». Il doit avoir un nombre maximum de 2 700 caractères et on peut prévoir une illustration (de fait, il s’agit généralement de la photo d’un élu). Le texte de la tribune libre est repris, à l’identique, dans la version du journal qui est mise en ligne sur le site Internet de la mairie.
Pendant les périodes pré-électorales, « la tribune libre expression est interrompue à partir du sixième mois inclus précédant le mois durant lequel se déroule une élection sur le territoire de Joinville-le-Pont ». En pratique, ce délai ne semble concerner que les élections municipales et cantonales.
L’exercice de rédaction d’une tribune mensuelle est difficile pour un élu d’opposition, qui ne connaît pas le contenu du reste du journal et doit rendre son texte un mois avant
Pour ma part, j’ai signé 35 des 42 tribunes publiées (septembre 2002 – février 2007),
Vous pourrez ainsi constater, au fil de ces lectures, notre point de vue – et vérifier sa pertinence.
Retrouvez ici toutes les tribunes libres des élus de gauche de Joinville-le-Pont.