Le samedi 15 janvier, ce sera la redoutable cérémonie des voeux du maire de Joinville. Il faut d'abord savoir qui y est invité ? C'est un mystère. Le député, Olivier Dosne, pourtant UMP lui aussi n'a pas reçu de carton en tant qu'élu du peuple ; mais il viendra... comme commerçant (il est toujours pharmacien).
Pierre Aubry se plie depuis 21 ans, à un rituel bien établi. D'abord, il y a la montée des marches. Le flot des Joinvillais monte lentement les marches pour saluer le maire et son épouse. C'est très long car l'édile embrasse à qui mieux mieux, a un mot pour tout le monde.
Ensuite, le discours. Tous les élus (ceux du conseil municipal et les voisins invités) sont, en rang d'oignon, sur l'estrade. Le maire parle, sans note, sans ordre, de ce qui lui passe par la tête. C'est décousu, parfois avec une pointe d'humour, mais toujours long.
Ensuite, la remise des médailles. Il y a, chaque année, une bonne douzaine de méritants à récompenser : sportifs, marchands, écrivains, anciens élus, les prétextes ne manquent pas. Chaque récipiendaire doit dire son mot en réponse à un adjoint qui lui remet la breloque. C'est sympathique, mais encore très long.
Enfin, vers les 22h30 - après en général un ou deux évanouissements car, dans la chaleur de la foule, sans rien manger, beaucoup se sentent mal - le protocole se finit. En jouant des coudes, on peut accéder au buffet et boire un verre ou grignoter.
Les dames, en quittant l'hôtel de ville, ont droit à une fleur en pot. Rien n'est prévu pour les enfants qui, normalement, se sont beaucoup ennnuyés.
La mairie de Joinville le Pont