Il y a trois mois Veaceslav Zorila était arrêté lors d’un contrôle d’identité, puis se voyait notifier un arrêté de reconduite à la frontière, qui était confirmé après appel par la justice administrative. Suite à une mobilisation considérable de parents d’élèves, d’enseignants et
Originaire de Moldavie, les deux parents se plaignent d’y avoir été victime de discrimination politique. Leur fille est scolarisée à l’école primaire Eugène Voisin.
Mardi, une bonne vingtaine de personnes ont accompagné les Zorila à la sous-préfecture et et trois d'entre eux ont pu assister à l’entretien. Même si aucune décision n’a été prise, leur sentiment « penche du coté de l'optimisme. »
L’arrêté de reconduite à la frontière reste théoriquement applicable, mais il a été indiqué oralement qu’il était de fait « suspendu » pendant le temps de l'instruction du dossier. Celui-ci, devenu politiquement sensible, sera traité par le préfet lui-même.
Si aucune indication n’a été donnée sur l’issue de cet examen, quelques indices ont été cependant envoyés. Le fonctionnaire chargé de constituer les éléments a reconnu que
Je relève cependant l’avis d’un des participants à cette rencontre : « si on me demandait tous les papiers qu’on exige des étrangers, je ne suis pas sûr que je pourrais les fournir. »
Les cartes postales rangées dans le dossier montrent que, manifestement, ces témoignages ont une certaine valeur aux yeux des responsables préfectoraux. RESF Joinville et les parents d’élèves de la Fcpe de Joinville (les deux organisations les plus mobilisées en faveur de la famille, mais il y a des gens de toutes obédiences présentes dans les rencontres) appellent dont à poursuivre l’envoi de ces cartes.
manifestation pour la famille Zorila le 30 mars à Joinville