On remarque que les candidats des trois principaux partis (Ump, Ps et Udf) évoluent de manière parallèle depuis 1995 (nous avons considéré Édouard Balladur comme Udf, puisque cette formation le soutenait).
En 2002, les trois principales formations avaient connu une forte baisse. En 2007, elles retrouvent toutes les trois des couleurs, sans doute largement au détriment de l’extrême droite et de la gauche communiste ou trotskiste.
Une des caractéristiques du vote à Joinville-le-Pont est la concentration plus forte qu’au plan national sur le nom des principaux candidats.
Les trois candidats Ump, Ps et Udf représentent 83,4% des voix dans la commune, alors qu’ils constituent 75,5% de l’électorat national.
Si l’on considère les quatre premiers candidats, Ump, Ps, Udf et Fn, le total joinvillais est de 90,2% malgré la faiblesse relative du Front national, tandis que sur l’ensemble de la France, il se chiffre à 86%.
L’extrême droite perd localement plus du tiers de son potentiel électoral national. C’est, curieusement, également la même déperdition pour la gauche de
Pas plus qu’antérieurement, ni Joinville, ni la France ne sont à gauche.
Mais le vote François Bayrou peut-il être comparé au vote Udf antérieur ? Il est probable que non. Une des caractéristiques qui montre que c’est un vote d’un type nouveau, c’est la faiblesse des écarts entre le vote Bayrou d’un lieu à l’autre : pour tous les votes plus enracinés, il y a zones de force, d’autres de faiblesse. Mais classiquement, lorsqu’une offre politique nouvelle apparaît (les Verts, le Fn, etc.), ils réalisent des scores assez homogènes lors de leur première manifestation.
Dans les bureaux de vote
Il est donc difficile de savoir comment cet électorat, au moins partiellement renouvelé, se comportera au second tour.