Marie-Anne Bacot, directrice interrégionale du Bassin de la Seine à l’établissement public Voies Navigables de France (VNF) a écrit aux maires d’Île de France concernés. En effet, la loi sur l’eau du
Jusqu’ici, c’était VNF qui fixait ces zones. En application de ces nouvelles règles, VNF a donc transmis aux maires riverains des fleuves un projet
Dans le Val de Marne, environ 75 bateaux disposent d’autorisation de stationnement sur la Seine et la Marne, dont 13 à Saint Maur des Fossés, 4 à Joinville-le-Pont, 7 à Champigny sur Marne, 9 à Maisons Alfort… en Île de France, il y en aurait environ 1.300.
Bry sur Marne, qui n’accueillait qu’un seul bateau a donné un avis négatif, tandis que Saint Maur hésite et que Champigny ou Joinville n’ont pas répondu, selon l’ADHF et le quotidien Le Parisien (
La conséquence pour les habitants, jusqu’ici légaux, sera conséquente : ils devront verser à VNF indemnité d’occupation majorée de 100 % par rapport à la redevance des occupants autorisés. De plus, ils deviendront expulsables.
À Joinville-le-Pont, les 4 péniches autorisées à stationner, qui acquittent d’ailleurs des taxes communales, sont situées sur le quai du Halage, à proximité de l’usine des eaux de Paris (Sagep) et du siège local de VNF.
Leur cas n’est évidemment pas à comparer avec celui
L'association de défense de l'habitat fluvial (ADHF-F), présidée par un saint-maurien, Christian Duguet, fédère 80 associations regroupant 750 bateaux. Elle a réagi très vivement, le 16 mai, à la situation, s’estimant affichant « déception et perte de confiance à l’égard de VNF » car l’association, qui avait longuement discuté avec VNF, estimait que la loi ne concernait que les zones nouvelles de stationnement.
L’association qui s’inquiète « d’une nouvelle offensive contre les bateaux logements » envisage des manifestations et articles dans la presse, courriers au ministre des transports….
Les bateaux stationnés à Joinville-le-Pont