La Chambre régionale des comptes a rendu, en date du 26 novembre un avis définitif sur la gestion de Joinville entre 1998 et 2002, transmis le 17 janvier. En fait, ce texte prend également en compte, patiellement, les années 2003 et 2004.
Le jugement est évidemment balancé, mais assez sévère. Il reproche, à trois reprises, un "manque de rigueur" dans les procédures comptables. Sur le fond, deux éléments ressortent : les dépenses d'investissement ont fortement diminué, tandis que les impôts augmentent également fortement (avec la suppression de l'abattement à la base sur la taxe d'habitation). La chambre estime la situation "préoccupante". Elle souligne cependant un début de désendettement, même si l'encours de dette par habitant reste très supérieur à la moyenne des communes comparables.
Relevons cependant une limite dans l'analyse. La chambre reprend l'argument municipal sur le "bon niveau d'équipements" qui ne serait pas trop affecté par la "réduction des dépenses d'investissement". Cela n'aurait donc pas "notablement porté atteinte à la qualité des services rendus à la population". Or, mais il est vrai que c'est au delà des exercices examinés par la Cour, la fermeture du Centre municipal de santé (en décembre 2003) a constitué une véritable régression.
Une copie de l'avis de la Cour peut être transmise à ceux qui m'en font la demande.
La chambre régionale des comptes à Noisiel (77)