La gauche talonnée par l'UMP

Nadine Bogossian (Ps) analyse que « Avec moins d’un quart de votants, le scrutin du 25 septembre aura été une terrible épreuve pour ceux qui croient que la démocratie représentative doit reposer sur l’expression du peuple. Les gens qui, à droite, ont décidé d’organiser cette élection pour régler des situations personnelles doivent être conscient du grave risque qu’ils font porter sur l’image même du député. Quel que soit le nom du vainqueur du 2 octobre, elle aura, hélas, été mal élue ».

Les scores eux mêmes ont, dans ce contexte, une signification très relative. Gardons présent à l’esprit que l’immense majorité du corps électoral ne s’est pas déplacé.

Remarquons cependant que la droite UMP ne retrouve pas, en 2005, le pourcentage qui était celui de ses trois candidats en 2002 (40,3% contre 45,7%).

L’UDF progresse, mais dans des proportions moindres que ses espérances (10,9% contre 9,3%). Au second tour, l’UDF n’apporte de soutien à aucun candidat.

Le Front national est stable (7,6% après 7,8% en 2002).

La gauche progresse dans son ensemble. Les 4 candidats des partis de gauche PS , PCF, Verts et MRC obtenaient 31,2% en 2002 ; ils représentent 40,5% des votants en 2005. On constate également d’importantes évolutions à l’intérieur de la gauche. Le PS reste en tête, mais cède du terrain tandis que les Verts et surtout le PCF progressent fortement. Le MRC est stable.

On remarquera que le bloc des 4 candidats de la gauche dépasse très légèrement le score de Marie-Anne Montchamp (UMP), qui ne pourra compter sur l’appui de personne.

À Joinville, le nombre de votants aura été à peine supérieur (26%). La candidate UDF Séverine de Compreignac fait un score plus élevé dans sa ville que dans les autres communes de la circonscription. Nadine Bogossian (PS) y réalise son meilleur score (avec Saint Maur ouest).