Actuellement, le Val de Marne comporte 12 circonscriptions législatives. Huit d’entre elles sont détenues par la droite. En2012, il n’y aura, suite au redécoupage que 11 circonscriptions, la septième (celle de Joinville-le-Pont étant supprimée).
Les 11 sortants (ceux dont la circonscription est maintenue) se représentent.
À gauche, les 3 socialistes ne devraient guère avoir de problème, la gauche ayant obtenu une confortable majorité dans leurs terres d’élection. C’est le cas de Laurent Cathala, maire de Créteil (2e), de René Rouquet, conseiller municipal d'Alfortville (9e) et de Jean-Yves Le Bouillonnec, maire de Cachan (11e).
Dans la 10e circonscription, François Hollande obtient également des scores importants. Pierre Gosnat, maire d'Ivry (Pcf) devra cependant compter sur son implantation locale pour s’imposer au premier tour, le candidat du Front de gauche ayant obtenu moins de voix que le socialiste à la présidentielle.
La situation des députés de droite du Val-de-Marne, tous adhérents à l’Ump, est moins favorable.
Le maire de Saint-Maur, Henri Plagnol, est le seul à disposer d’une marge importante, puisque la droite dépasse 52% dans la 1ère circonscription, qui comprend également Bonneuil et un canton de Créteil.
Jacques-Alain Bénisti, maire de Villiers-sur-Marne, part également avec un net avantage dans la 4e circonscription, même si Nicolas Sarkozy a été nettement devancé dans sa commune. Ce dernier reste cependant en tête avec 51,5% sur l’ensemble du territoire.
Les cinq autres députés sortants de la défunte majorité présidentielle ont tous vu leur champion national devancé sur leurs terres.
C’est le cas, et il s’agit d’une grosse surprise, de Gilles Carrez, maire du Perreux. Le rajout de Nogent à cette circonscription était supposé éviter l’effet néfaste pour la droite de l’absorption du seul canton de Champigny qui ne lui était pas rattaché. Çà ne semble pas avoir suffi, puisque le nouveau président recueille 51,7% des suffrages.
Étonnement encore plus fort dans la 6e circonscription où le maire de Saint-Mandé, Patrick Beaudouin, voit la gauche en tête non seulement à Fontenay, mais même à Vincennes. Résultat, le score de François Hollande dépasse la moyenne nationale, avec 52,8%.
Dans la 8e circonscription Michel Herbillon, maire de Maisons-Alfort, avait été élu dès le premier tour avec 53,2% des voix. Il constate que dans sa circonscription agrandie à Joinville-le-Pont, le candidat Ump à la présidentielle doit se contenter de la seconde place, certes d’un cheveu (49,9%). La gauche est
Enfin, le maire de Thiais, Richard Dell'Agnola, dont le siège a souvent été présenté comme menacé, voit la gauche en tête dans quatre des cinq communes, y compris sa ville. Elle n’est en seconde place que dans la petite ville de Rungis. Avec à peine 42% des suffrages, le vote de droite est particulière faible sur l’ensemble de la nouvelle 7e circonscription (ex-12e).