Tribune libre des élus de gauche de la liste Joinville en mouvement, parue dans « Joinville-le-Pont magazine » (DATE).
Retrouvez les anciennes tribunes libres sur la page : Tribunes libres de la liste Joinville en mouvement.
Deux ans après les élections municipales de 2008, il est temps de tirer un premier bilan, au tiers du mandat, de l’action du maire, bien sûr, mais aussi de celle des élus de gauche.
On se pose souvent la question, et nous même parfois aussi : est-ce que çà sert à quelque chose d’être dans l’opposition ? Eh bien, nous voulons dire que la réponse est OUI.
Défendre
Notre premier rôle, c’est être du côté de ceux qui en ont besoin. On nous trouve ainsi avec les associations, comme dans le comité de défense de l’environnement de l’autoroute ou avec les parents d’élèves pour la promotion de la laïcité et de l’école publique. On nous voit aussi aux côtés de ceux qui sont à la rue, qui réclament des papiers comme de ceux qui veulent entreprendre et créer des emplois ou se lancer dans une activité artistique.
Et on peut encore nous rencontrer soutenant les sportifs, les handicapés ou travaillant à maintenir la mémoire de l’histoire de notre ville.
Proposer
Même si on ne nous écoute pas toujours, du moins, on nous entend. C’est parce que nous l’avons demandé qu’il y a eu un débat sur l’aménagement des Hauts de Joinville. C’est parce que nous intervenons qu’un nouveau parking est dorénavant envisagé à la gare RER, alors que le projet adopté par la majorité municipale prévoyait de supprimer les 210 places actuelles.
Nous avons proposé de rendre notre démocratie locale un peu plus ouverte, en consultant toutes les associations. Hélas, dans ce domaine, nous n’avons pas été suivis.
Lutter
Ce n’est pas de gaité de cœur, mais il a bien souvent fallu se battre pour dénoncer des décisions injustes. Les élus de gauche avaient, lors de précédents mandats, combattu la disparition du centre municipal de santé et des sites de vacances ou du centre culturel. La destruction de services publics Joinvillais s’est malheureusement accélérée. L’État y a sa part, avec la fermeture de l’agence pour l’emploi et bientôt du centre de sécurité sociale, après la gendarmerie et le poste de police. Mais la municipalité y va très fort en faisant disparaître Agora Joinville emploi, en liquidant l’Office de tourisme syndicat d’initiative, en abolissant le service de prévention JASPE ou en décidant de rayer de la carte un parking public. Et aussi en supprimant le seul centre d’hébergement d’urgence que comptait la ville.
Les combats que nous avons mené n’ont pas tous été gagnés, mais sans nous, combien d’autres services auraient disparu ?
Benoit Willot, Florence Weissler-Lopez, Marc Verstraete, Marie-France Astégiani-Merrain et Yves Tamet