Le conseil municipal de Joinville-le-Pont se réunit en mairie le mardi 8 février 2011 à 20h30 ; l’entrée est libre.
L’élément le plus conséquent de l’ordre du jour est, théoriquement, le débat d’orientation budgétaire. Selon une tactique désormais habituelle, les élus de l’opposition n’ont pas eu droit d’avoir d’information autre que la lecture d’un texte répétitif, aucun débat préparatoire n’ayant été organisé en commission.
Mais d’autres points significatifs sont également prévus au débat, comme la cession de terrains municipaux pour lancer de manière concrète l’opération des Hauts de Joinville.
Enfin, les élus du groupe Joinville en mouvement (gauche) poseront trois questions, sur des sujets particulièrement importants, que vous retrouverez ci-dessous.
Lors du conseil municipal du 29 juin 2010, le maire a présenté, en réponse à une de mes précédentes questions, le projet de l’association ARFOG pour l’ancien siège de l’entreprise Logo, rue de la Liberté à Joinville.
Olivier Dosne avait déclaré « je soutiens leur projet car il est dans la droite ligne de la politique de solidarité que je souhaite pour Joinville » avant d’assurer que « le bâtiment sera donc transformé en une maison d’enfants à caractère social, résidence d’habitation et lieu de vie. »
Or il s’avère, si j’en crois mes informations, que le maire a refusé le permis de construire demandé par l’association. Nous souhaitons en connaître la raison et être informés sur le devenir de ce site.
Après la disparition des sociétés de production, la fermeture de GTC, la fin des Auditoriums de Joinville en décembre 2010 semble sonner le glas de l’activité cinématographique à Joinville. Le maire avait pourtant assuré le 28 septembre 2008, puis le 13 octobre 2009 puis encore le 1er décembre 2009 qu’il travaillait à l’organisation d’une table ronde sur l’avenir du site avec l’ensemble des interlocuteurs concernés.
Qu’en est-il du devenir des espaces désormais largement vacants du quai Gabriel Péri ? Quel sera l’impact économique, social et humain de la disparition de toute la filière image ? Quelles sont les conséquences fiscales pour la commune ?
En application de la loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion, la commune de Joinville est tenue de disposer au minimum d’une place d’hébergement par tranche de 1 000 habitants, soit 18 places. Or, depuis la fermeture de notre centre d’hébergement de l’avenue Gallieni, Joinville n’en a plus du tout.
Les élus de gauche demandent au maire d’indiquer quel est le montant de l’amende que doit payer Joinville en application des dispositions de la loi pour ne pas respecter ses obligations légales ?
Ils souhaitent également savoir ce qu’il en est « des propositions concrètes » qu’Olivier Dosne s’était engagé à présenter « dans les semaines à venir » lors du conseil municipal du 1er décembre 2009.
Les anciens Auditoriums