Le budget de l’emploi, présenté au parlement est « quasiment stable en 2011 dans un contexte de chômage élevé » selon l’Agence France presse (29/09/2010). Mais cette stabilité cache bien des surprises désagréables.
Il y a d’abord une hausse importante des dépenses liées au chômage de logue durée : ainsi, l'allocation spécifique de solidarité versée aux chômeurs en fin de droit, augmente de 160 millions d’euros. Et les dépenses de soutien aux entreprises sont en croissance elles aussi.
Pour maintenir un budget étale, il faut donc faire des économies : l’État prélève 300 millions d’euros sur les fonds que consacrent les partenaires sociaux à la formation des chômeurs. Des économies seront faites sur les aides aux services à la personne, à la revitalisation rurale et aux hôtels-cafés-restaurants.
Le financement des maisons de l'emploi (comme la maison de l’emploi et des entreprises de Nogent, à laquelle adhère Joinville) baisse de rien moins que 44%. Quant aux contrats aidés, qui aident les plus en difficulté à retrouver un travail dans des associations, collectivités ou sociétés privées, ils diminuent aussi sensiblement.
Pôle emploi, le nouvel opérateur du service public de l’emploi, va perdre environ 2 000 postes de travail. Cependant, tout ceci n’est qu’un début. Les années 2012 et 2013 devraient amener des coupes sombres dans le domaine des aides à l’emploi. Même si la reprise n’est pas aussi rapide qu’escompté…
La fermeture l’été 2009 de l’ancienne agence Anpe de Joinville n’aura été qu’une première étape dans de nouvelles difficultés pour les personnes à la recherche d’un emploi.
- Présentation du projet de budget travail et emploi.
Le discret siège de la maison de l’emploi de Nogent