C’est le 14 juillet 1818 que le conseil municipal de ce qui s’appelait alors La Branche du Pont de Saint Maur (la commune deviendra Joinville-le-Pont en 1831) vote un budget de 47 francs et 88 centimes pour contribuer aux frais de premier établissement d’une compagnie de sapeurs-pompiers dans l’arrondissement de Sceaux, le territoire du département de la Seine dont la commune dépendait.
En 1833, une subdivision communale de 12 hommes est constituée. Les élus leur attribuent 150 francs pour acheter 12 casques. Le 13 décembre, l’achat est plus conséquent : pour 1 046 francs, il s’agit de s’équiper d’une pompe à incendie ; mais une compagnie d’assurance mutuelle verse une subvention de 300 francs.
Désorganisée par la guerre de 1870-1871, qui vit toute la population joinvillaise émigrer à Paris, la subdivision est reconstituée le 11 juillet 1875, avec 15 membres actifs sous la responsabilité du sergent Alexandre. En décembre 1876, devenu sous-lieutenant, il est à la tête de 25 hommes.
Avec leurs familles, les pompiers créent une des premières sociétés de secours mutuel de la ville, à une époque où il n’y avait pas de sécurité sociale.
Dès cette époque, la caserne est installée rue de Paris. En 2010, elle devrait déménager pour rejoindre l’île des Saints Pères, en limite de Maisons-Alfort et de Saint Maurice, mais toujours sur le territoire joinvillais. Dans ses nouvelles installations, elle s’adjoindra une brigade fluviale qui interviendra sur la Marne.
Une pompe à incendie du 19e siècle