En 2002, l’ancien adjoint au maire de Joinville-le-Pont, Charles Merrain, se félicitait de « cette belle aventure » qu’on pouvait vivre à l’occasion de la Fête de l'Humanité, un quotidien auquel il confiait régulièrement son opinion.
Le journal communiste lui rend hommage le 30 mai 2012, rappelant que sa disparition à 92 ans a suscité une vive émotion dans une ville où « sa personnalité, son ouverture d’esprit et sa gentillesse étaient fortement appréciées », en particulier parmi les communistes de la ville.
Né en 1920 à Saint-Nazaire, fils d’un père originaire de Martinique, Charles Merrain avait travaillé à la SNCF dont il était inspecteur honoraire. Il militait au syndicat Cgt. Élu en 1977 sur la liste de gauche menée par Guy Gibout (Pcf), il est charge des travaux et de la voirie.
Plusieurs dizaines de Joinvillais et ses nombreux amis lui ont rendu hommage ce mercredi au cimetière de Valenton.
Il laisse son épouse, Marcelle, à laquelle il était uni depuis 70 ans, une fille, Marie-France Astégiani-Merrain, conseillère municipale de Joinville, et deux petites-filles Muriel et Agnès.