Disons-le tout de suite : la fermeture du parking de la rue de Paris, à Joinville-le-Pont, face à la mairie, est la première d’une série conséquente. Le 7 février 2011, les 60 places de ce parc de stationnement vont être condamnées. Les travaux de démolition de l’îlot, première phase de la construction des Hauts de Joinville, en sont la cause.
Un espace provisoire a bien été ouvert de l’autre côté de la rue, sur les ruines de l’ancienne gendarmerie. Mais il ne fait que 40 places et est, lui aussi, promis à la fermeture d’ici quelques mois.
Le prochain sur la liste sera sans doute le parking de la gare du RER. Il renferme, en théorie, 208 places, mais j’y ai compté récemment plus de 250 voitures de bon matin ; il est vrai qu’il est gratuit puisque la concession de l’ancien gestionnaire a été dénoncée. Dès que les travaux d’aménagement démarrent (le permis vient d’être définitivement accordé), il n’y aura plus un seul endroit pour se garer près de la gare.
Le quatrième parking condamné devrait être celui, souterrain, du quartier des Canadiens. Ses 26 places sont promises à être privatisées, selon les dernières indications de la mairie. Au total, près de 300 places officielles supprimées… et ce n’est pas vraiment fini, les travaux de la rue de Paris prévoyant encore quelques réductions, sans oublier les futures stations Autolib’ et autres aménagements.
La création de nouvelles places de stationnement publiques est certes envisagée, place du 8 mai 1845, mais aucune date n’est fixée, et il n’y a pas l’ombre d’un début de financement.
Difficile, le stationnement dans le centre ville deviendra infernal. Les commerces souffriront, et les usagers des transports en commun auront encore un peu plus de mal à utiliser leurs RER ou bus.
Je n’aurais pas la mauvaise foi de prétendre la municipalité ne fait rien : elle vient de lancer une étude sur le stationnement. Je peux vous prédire les résultats ; ce sera la préconisation qu’il faut instaurer une zone payante en centre ville. Pour en arriver là, il faudra en passer par quelques dizaines de milliers d’euros. Mais au bout du compte, il sera toujours aussi difficile de se garer – et plus coûteux.