Marc Verstraete est conseiller municipal de Joinville-le-Pont et président du cercle Pierre Mendès-France, qui rassemble les radicaux de gauche des Bords de Marne.
C’est un homme engagé à gauche, fidèle à ses idéaux de démocratie et de laïcité, capable de donner un coup de main à des gens dont il ne partage pas les choix politiques, mais aussi susceptible de s’indigner face à ce qu’il considère comme de l’injustice.
Marc est un élu expérimenté. C’est le seul à avoir siégé dans l’assemblée communale avec trois maires différents (Guy Gibout, Pierre Aubry puis Olivier Dosne). Il connaît les usages, il est toujours poli, il croit que le contact humain est nécessaire.
Par exemple, chaque année, il présente ses vœux aux employés communaux. Et ce n’est pas parce qu’il n’a pas été invité cette année, à l’instar des autres élus de l’opposition, qu’il abandonne le terrain.
Marc n’aime pas qu’on lui dénie le droit de représenter les gens qui l’ont élu ou d’assumer les tâches qu’on lui a confiées démocratiquement. Donc, il a décidé – jeudi 13 janvier 2011 - d’aller tout de même saluer l’activité des agents municipaux et dénoncer l’ostracisme dont il était l’objet. Un autre élu municipal d’opposition, Olivier Aubry (Ump), jouait d’ailleurs lui aussi les trouble-fête.
Alors qu’il se contentait d’être présent, un haut fonctionnaire de la mairie, connu pour son engagement très politique, est venu lui dire que sa venue était une « incorrection ». Puis quand Marc a voulu rejoindre la salle où se rassemblaient employés de la ville et élus de la majorité, un membre du cabinet du maire est venu lui barrer la route.
Au soir de l’élection de Georges Pompidou, le général de Gaulle, alors retiré en Irlande, après avoir félicité le nouveau président de la République, commentait la situation : « Le glissement de la France vers la médiocrité va se poursuivre » (Jean Lacouture, De Gaulle T. 3).