En ces temps de pessimisme face à la politique en général et à celle de la gauche en particulier, il est peut-être un eu osé d’afficher une confiance dans l’action publique en vue d’un changement de notre cadre de vie en commun. C’est pourtant ce que je veux faire.
Il y a une nécessité, non pas de ressasser les théories anciennes, non pas de rester figer dans des conceptions datées, mais de mettre à jour, constamment, au vu de la réalité, ses opinions sur ce qu’il faut faire pour le bien de la cité. Le dialogue citoyen avec les associations, le soutien à l’initiative économique et à l’entrepreneuriat, la promotion d’un urbanisme écologique, l’économie des moyens pour éviter tout gaspillage et l’attention à ceux qui sont en difficulté, ce sont mes valeurs, mes combats.
Et, nolens volens, mon sentiment est qu’aujourd’hui, seule la gauche rassemblée est porteuse de la dynamique de mobilisation de la société. Pour les élections municipales de mars 2014, je soutiens donc les listes qui regroupent toutes les familles de la gauche démocratique et les écologistes ainsi que quelques formations républicaines. À Joinville, j’appuie la liste conduite par Jean-François Clair et qui a le soutien du parti socialiste, d’Europe-écologie-Les-Verts, du Pcf-Front de gauche et du parti radical de gauche.
Pour la première fois depuis 1983, je ne serai pas partie prenante d’une échéance municipale à Joinville-le-Pont. Ce n’est ni un désintérêt, ni un retrait, ni un départ, après 18 ans de mandat comme conseiller municipal – une fonction assumée avec un engagement total et une passion intacte. J’ai critiqué l’action de la droite dans notre ville, et le maigrichon bilan de l’actuel maire, Olivier Dosne, me paraît bien négatif avec un tissu économique disparu (le cinéma, l’optique), des services sacrifiés (la structure d’aide à l’emploi, le centre d’hébergement, le parking du RER), un urbanisme médiocre et mal conduit (échec du projet de gymnase, Zac avec très peu d’équipements publics) et le renoncement à toute ambition en matière environnementale.
Cependant, ma vie professionnelle me conduit, depuis 20 mois et pour quelque temps encore, à être fréquemment à l’étranger.
En effet, je suis un expert des questions d’emploi, et l’Union européenne a estimé que ma contribution pouvait être utile pour le développement des services publics dans un pays méditerranéen. Il s’agit une mission complexe, dont j’espère bien qu’elle aura des effets positifs pour notre pays aussi. C’est d’ailleurs une façon de faire vivre un idéal de solidarité qui est le mien depuis quarante ans.
Pour l’avenir de Joinville, je vous propose donc de faire, comme lors des derniers scrutins régional, présidentiel et législatif, un pas vers la gauche.
Il y a des mots qui font vivre
Et ce sont des mots innocents
Le mot chaleur le mot confiance
Amour justice et le mot liberté
(Paul Éluard)