On votait de manière anticipée le 2 juin 2012 dans cinq circonscriptions sur les 577 en jeu pour les élections législatives française. Il s’agissait de 2 sièges des Français de l’étranger en Amérique et des 3 circonscriptions de Polynésie française.
L’Ump perd d’emblée un siège en Polynésie : son candidat, le député Bruno Sandras, est éliminé dès le premier tour. Le second tour opposera à chaque fois un candidat d’un parti autonomiste (divers droite), Tavini, proche de Gaston Flosse, ancien ministre de Jacques Chirac, à la gauche du leader indépendantiste Oscar Temaru, l’UPLD. Le Tavini est en tête dans les deux premières circonscriptions, l’UPLD dans la troisième, qui vient d’être créée.
Les français de l’étranger votent pour la première fois. Il n’y a donc pas de repères ; la participation a été très limitée.
Pour la circonscription États-Unis / Canada, qu’on disait assurée pour l’ancien ministre Frédéric Lefebvre (Ump), c’est finalement la socialiste Corinne Narassiguin qui arrive nettement en tête. La division à droite a certes favorisé son score relatif, mais on assiste surtout un net glissement d’un territoire qui avait mis Nicolas Sarkozy en tête.
Pour le reste de l’Amérique, c’est Sergio Coronado (Europe écologie – Les Verts), le candidat soutenu par le Ps, qui est largement favori pour le second tour après avoir creusé l’écart au premier.
Dans le reste des circonscriptions d’outre-mer et des français de l’étranger, on vote dimanche 3 juin.
Dans la circonscription Belgique / Pays-Bas / Luxembourg, l’ancienne ministre et ancienne députée de la 8ème circonscription du Val de Marne, Marie-Anne Montchamp, toujours conseillère municipale de Nogent sur Marne, est candidate. Son siège (qui en faisait la députée de Joinville-le-Pont) a été supprimé, précisément pour permettre la création des nouveaux sièges outre-mer et à l’étranger.
Corinne Narassiguin