Le site internet joinvillelepont.net, qui a connu plusieurs avatars, ne s’est jamais fait remarquer ni par son bon goût ni par son respect de certaines règles qui font la base d’une société démocratique, comme la protection de la vie privée.
Il se permet ainsi, contre toute règle, de mettre en cause publiquement des fonctionnaires, des journalistes, des policiers, simplement parce qu’ils font leur métier d’une façon qui ne plaît pas aux rédacteurs du site. J’ai déjà eu l’occasion de dire aux personnes intéressées, et je le répète ici, que ces mises en cause publiques sont inadmissibles.
Le responsable du site, Pascal Ajar, avait déjà déclaré (18/07/2011) : « à Joinvillelepont.net nous sommes acerbes et parfois proche des limites des lois ». Proche des limites, c’est un euphémisme. Cet informaticien et responsable associatif vient, selon ce qu’il révèle lui-même, d’être placé en garde-à-vue le 19 septembre 2013.
Le site avait publié une caricature de Marie-Paule de Fabrègues, maire-adjointe (divers droite) de Joinville-le-Pont et ancienne conseillère générale, affublée d’insignes nazis. Rien dans l’attitude de celle qui siège depuis maintenant 30 ans au conseil municipal ne peut justifier une telle mise en cause : elle n’a jamais professé d’opinions se rapprochant en quoi que ce soit de l’idéologie totalitaire et ses actes n’ont rien à voir avec les menées hitlériennes.
Je n’ai jamais caché que j’étais très opposé aux idées politiques de Mme de Fabrègues, mais j’ai tenu à lui faire savoir combien j’étais scandalisé par l’attaque dont elle était l’objet. La banalisation de l’utilisation de l’étiquette « nazi » ne fait certainement pas rire ceux dont les familles ont souffert, dans leur chair, de la barbarie.