Occupation de la société de nettoyage Oxyplus (Joinville-le-Pont)

8 salariés de la société de nettoyage Oxyplus, qui a une antenne à Joinville-le-Pont, occupent les locaux de leur entreprise à Joinville (28, rue Chapsal) depuis le lundi 28 décembre. Ils vivent et dorment sur place.

Depuis le 12 octobre 2009, comme environ 5000 autres personnes en France, ils sont en grève tournante pour obtenir leur régularisation. La plupart des salariés d’Oxyplus sont d’origine malienne ; l’entreprise s’occupe de chantiers de nettoyage dans les hôtels.

Leur employeur, qui avait promis de les soutenir dans leurs démarches, est revenu sur sa décision. Au lieu de transmettre leur dossier aux autorités, il a enclenché, mi-décembre, une procédure de licenciement à l’encontre des salariés concernés. Ils sont tous convoqués, à partir du 4 janvier 2010, pour des entretiens préalables à leur renvoi de la société.

L’action a été engagée par le syndicat du nettoyage parisien Cgt ; les grévistes de Joinville ont obtenu le soutien des syndicats Cgt de Joinville et de SUD-Solidaires. Deux collectifs de Réseau éducation sans frontières (Joinville et Champigny) leur ont également apporté un soutien. Les élus de gauche sont venus affirmer leur solidarité avec la démarche des salariés le 2 janvier ; j’ai pu longuement discuter avec le délégué des salariés, et souligner le caractère juridiquement contestable de mesures engagées à leur égard.

Un rassemblent de soutien a eu lieu le 30 décembre 2009 devant le ministère du travail. Le quotidien régional Le Parisien a consacré deux articles, les 31 décembre et 2 janvier 2010, au conflit.

Chacun peut également fournir un peu de réconfort aux salariés, qui ont besoin d’un appui moral et matériel (nourriture, boissons, etc.).

Voir le plan d’accès à la société Oxyplus 28, rue Chapsal à Joinville-le-Pont ; le local est au rez-de-chaussée d’un immeuble de bureau agrémenté de drapeaux Cgt et SUD. Il est accessible jour et nuit.