La visite du Centre d'éhbergement d'urgence de Joinville-le-Pont a eu lieu le 24 septembre 2009. Étaient présents trois responsables administratifs ainsi que deux élus de gauche (Florence Weissler, Benoit Willot) et quatre de la majorité de droite (Chantal Allain, Marie-Paule de Fabrègues, Jean-Jacques Gressier, Olivier Dosne).
Comme aucun compte rendu officiel n’a été fait, j’ai rédigé ce point de vue.
Le centre est un bâtiment relativement ancien, correctement entretenu et aménagé, qui serait immédiatement habitable sans travaux particuliers en tant que maison. Il se compose d’un rez-de-chaussée avec deux chambres, une cuisine et des sanitaires ; le premier étage comporte une vaste salle commune plus une chambre d’appoint (pour le gardien) et des toilettes. Il y a des caves. Un vaste terrain, non utilisé, se situe sur le côté et l’arrière du bâtiment (la police municipale y stationne ses véhicules la nuit).
Comme tout bâtiment ancien, il n’est pas aux dernières normes anti-incendie (pas de cloisons coupe-feu), mais ne semble pas avoir non plus de problème particulier. L’état des planchers est médiocre, sans être dégradé. L’accessibilité aux handicapés se limite au rez-de-chaussée, là où il y a les chambres.
L’ensemble est un lieu acceptable, même après une inutilisation depuis un an et demi (le centre a cessé d’être utilisé en mars 2008). Manifestement, les services municipaux connaissaient mal le fonctionnement du centre. Le maire ne l’avait pas visité avant ni depuis sa fermeture.
Il n’y a pas de difficulté particulière qui ait justifié une fermeture d’urgence. Aucune réfection n’a été faite depuis la fermeture ; aucun aménagement n’est planifié. Aucune ouverture d’autre structure n’est à l’étude. Le maire convient qu’il ne respecte pas la loi qui impose 18 places d’hébergement d’urgence à Joinville. Il sait que des familles de Joinville vivent dans la rue (exemple d’une famille avec 2 adultes et 4 enfants dont 2 scolarisés à Palissy).
Les services techniques estiment qu’une remise aux normes complète exigerait 300 000 euros ; le maire a indiqué qu’il préfère utiliser l’argent pour faire autre chose. Il a indiqué qu’il voulait que d’autres villes accueillent les sans abris.