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Joinville-le-Pont au jour le jour

Joinville-le-Pont au jour le jour

La vie locale sur les bords de Marne


Tribunes libres de la liste Joinville en mouvement (2008-2014)

Vous pouvez lire ci-dessous les tribunes libres publiées par la liste Joinville en mouvement (5 élus) dans le magazine municipal de Joinville-le-Pont (Val de Marne).

 

Les Tribunes libres de la liste Joinville en mouvement (2008-2011)

  

Les Tribunes libres de la liste A gauche, au pluriel (2001-2008). 

 

 

 

elus JEM7 Maizener A 2893

 

2012 02 Pourquoi je démissionne

 

Lorsque je me suis engagée au Ps et dans l’équipe de campagne des municipales, j’avais toute ma place à Joinville : enseignante au collège Charcot depuis 17 ans, animatrice de ciné-club, résidente, mère de 3 enfants scolarisés dans cette ville depuis toujours.

Et puis comme parfois, surtout pour les femmes, l’engagement politique, que je vivais comme un prolongement presque naturel de mon action à Joinville, a été une épreuve de vie personnelle qui m’a conduite à un changement assez radical de vie.

Il s’est agit alors de changer de métier, de domicile, bref d’une bonne part de vie : aujourd’hui, chef d’établissement-adjointe dans le 14ème arrondissement de Paris, je suis trop accaparée par mon travail et ces changements pour assurer même a minima mes fonctions d’élue : l’éloignement, les longues journées, mes enfants dont j’ai la charge seule, les conseils de classe et réunion en soirée constituent des obstacles insurmontables.

Me voici à un autre poste, aux responsabilités élargies, mais au service des valeurs républicaines et humanistes que j’ai toujours défendues : égalité, solidarité, écoute de chacun afin de trouver des solutions synonymes de réussite scolaire et sociale, vision d’une école ouverte, dynamique et optimiste. Ainsi, sur d’autres voies et en d’autres lieux,  ce chemin de militante se poursuit.

Ma démission permet à mes camarades de liste de reprendre ce travail d’élu et c’est tout le sens de ce scrutin de liste : les électeurs ont choisi une liste donc une équipe et cette équipe est là pour s’épauler et comme aujourd’hui se remplacer. Je la remercie, aujourd’hui comme depuis mon engagement dans la section locale du Parti socialiste où j’ai été accueillie et entendue, notamment par Benoît Willot et André Maizener. Je veux leur dire ici ma gratitude.

A eux comme aux Joinvillais, je dis donc aujourd’hui au revoir, un au revoir qui garde le souvenir joyeux et lumineux des bords de Marne, des marchés, des séances de ciné-club, des rencontres dans un cadre professionnel, militant ou spontané, des longues discussions de sortie d’école ou sur l’île Fanac, des cérémonies et manifestations, d’une campagne vécue comme une belle aventure collective, des conseils municipaux jusque tard dans la nuit, bref de moments partagés avec nombre d’entre vous que j’espère croiser désormais de temps à autre à Joinville ou à Paris.

A bientôt donc.

Florence Weissler, désormais simple membre du Parti socialiste.

www.joinville-en-mouvement.ouvaton.org

2012 01 Y aura-t-il encore une guinguette à Joinville l’été prochain ?
Julien Duvivier a réalisé deux versions de son film La Belle équipe, qui illustre la vie des Bords de Marne. Dans celle qu’il a voulue, Jeannot (Gabin) tue Charlot (Vanel), liquidant ainsi l’utopie des guinguettes.
Joinville, son cinéma, ses guinguettes… Ce n’est pas par nostalgie qu’il faut évoquer le patrimoine culturel. Les danseurs du dimanche comme les artistes en tournage ont fait vivre la commune : emplois, animation, argent, réputation – l’apport des restaurants les pieds dans l’eau a été considérable.
Certes, tout évolue. On ne fait plus du cinéma en 2012 comme avant, mais on en fait toujours et plutôt plus à Saint Denis, Boulogne, Issy, Montreuil, Épinay ou Bry. On aurait pu en faire encore à Joinville, si une politique active avait été conduite pour préserver une activité historique et d’avenir.
Bien évidemment, bien d’autres loisirs s’offrent aux parisiens que la valse le dimanche au bord de l’eau. Cependant, musique et danse n’ont pas disparu, loin de là, et l’exemple de villes voisines montre qu’on peut renouveler l’esprit guinguette.
Mais les municipalités de droite joinvillaises n’ont cessé de privilégier la spéculation foncière sur les quartiers de Polangis et Palissy, grignotant l’espace qui restait aux activités ludiques. En 2004, un projet immobilier vient occuper le seul terrain qui aurait permis le développement d’un pôle touristique. En 2007, le Petit Robinson ferme ses portes. En mars 2011, le maire fait une démarche inhabituelle, venant informer les membres de la commission municipale des finances de sa préoccupation au sujet de La Goulue : « la commission de sécurité devrait certainement demander une fermeture de l’établissement pour non respect des règles de sécurité ». Finalement, il n’en sera rien et le restaurant du quai Gabriel Péri survit, bien que difficilement.
En novembre, Olivier Dosne évoque, en conseil municipal, les menaces qui tourneraient autour de Chez Gégène. Pourtant le symbole historique de nos quais vient de finir sa saison 2011 en donnant rendez-vous à ses clients pour le mois d’avril. Un des premiers actes de l’actuelle majorité Ump a été la suppression de la traditionnelle fête des guinguettes. Le projet de passerelle vers Nogent est passé aux oubliettes.
Les promoteurs rôdent autour des emplacements occupés par les guinguettes, et beaucoup d’investisseurs verraient d’un bon œil la liquidation de toutes les activités de loisirs qui occupent encore les rives.
Non seulement ce serait catastrophique pour notre environnement, mais leur disparition constituerait une nouvelle atteinte au tissu économique.
Marie-France Astégiani-Merrain, Yves Tamet, Marc Verstraete, Florence Weissler-Lopez et Benoit Willot
 
2012 01 Le bilan d’un maire Ump ordinaire
Élu en 2008 contre le candidat officiel de l’Ump, le maire de Joinville, Olivier Dosne allait tout faire pour qu’on oublie très vite cet épisode. Depuis, il tient à s’afficher plus sarkozyste que Sarkozy lui-même, transformant la municipalité de Joinville en lieu d’application des directives du parti de la majorité présidentielle, sans même s’intéresser à la situation réelle de la commune.
Le président de la République affirme que le chômage va baisser et décide, en conséquence qu’il faut fermer une bonne partie des agences pour l’emploi ; bon élève, le maire de Joinville arrête le service emploi de la commune (Agora) – et ce, alors même que le nombre de chômeurs augmente en flèche.
En 2007, le président Nicolas Sarkozy, assure que « si je suis élu, dans deux ans, plus personne ne dormira dans la rue ». Puisque le problème est ainsi soi-disant réglé, la droite réduit les subventions aux organismes qui s’occupent des sans-abris (qui n’ont jamais été aussi nombreux). À Joinville, on ferme donc le centre d’hébergement d’urgence.
La politique gouvernementale vise la réduction des services de santé de proximité ; le centre de sécurité sociale de Joinville ferme. La majorité municipale en profite pour arrêter le petit service de prévention, baptisé JASPE.
Le maire pousse même le zèle sarkozyste juqu’aux reniements les plus flagrants. Ainsi, le président déclarait : « Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts et je ne le ferai pas » avant, on le sait, de procéder à des hausses en rafale. Le programme de la liste Olivier Dosne faisait chorus en assurant qu’il y aurait une « baisse de la taxe professionnelle » et une « baisse de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. » Ces deux impôts ont très fortement augmenté à Joinville, comme la taxe foncière et la taxe d’habitation.
L’impuissance économique, marque du régime Ump qui dirige la France sans partage depuis dix ans, est également flagrante à Joinville : la commune assiste, sans réagir, à la disparition de la quasi-totalité des industries du cinéma, à la fermeture d’une des principales entreprises de lunetterie et à la mort lente des guinguettes.
Dans le bilan de la municipalité, depuis 2008, il faut cependant constater qu’il y a une caractéristique locale particulière : la destruction des parkings. Avec la fermeture du parc de stationnement du RER de Joinville-le-Pont et la disparition régulière de dizaines de places pour les voitures dans la plupart des quartiers, la vie des gens devient plus compliquée, et les commerces souffrent car leurs clients renoncent.
Même dans des domaines où le consensus aurait pu exister, comme l’environnement, l’urbanisme ou la culture, l’obstination à refuser le dialogue avec les habitants et leurs associations, le sectarisme vis-à-vis de toutes les expressions un tant soit peu critiques ont fait que les trois années depuis 2008 peuvent se résumer par un sigle : UMP (Un Mandat Perdu).
Marie-France Astégiani-Merrain, Yves Tamet, Marc Verstraete, Florence Weissler-Lopez, Benoit Willot

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