La mise en cause de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international (FMI) et candidat socialiste possible à l’élection présidentielle, ne saurait laisser personne indifférent, et certainement pas moi.
En ce qui me concerne, j’ai une première pensée pour la victime déclarée qui, comme toutes les personnes ayant subi une agression, a droit à la protection de la loi. J’ai ensuite du respect pour la démocratie américaine et ses institutions, même si le droit local autorisant l’exhibition médiatique des personnes inculpées me paraît bien critiquable.
J’ai enfin en tête la peine que vit en ce moment sa famille. Dominique Strauss-Kahn était, avec Anne Sinclair, un habitué des rencontres socialistes val-de-marnaises. Et j’espère pour eux, pour nous, pour notre pays que ce douloureux évènement aura une fin moins tragique que son démarrage.
Je redis enfin ma confiance dans le processus politique mis en place par les socialistes pour choisir leur programme et leurs représentants dans les prochaines échéances électorales. Le 19 mai, les militants votent pour adopter un projet après un intense débat. En octobre, tous les amis de la gauche pourront voter, à Joinville-le-Pont comme ailleurs, au cours des primaires pour choisir leur candidat à l’élection présidentielle de 2012.
L’île-prison de Rikers, aux États-Unis, où est incarcéré DSK