Parmi les sites internet originaux, et importants, il y a celui de Philippe Landru, professeur agrégé d’histoire, spécialiste du moyen-âge, né en 1971 et qui enseigne à Paris. Il s’intitule Cimetières de France et d’ailleurs. En plus de 2500 pages, il relate les cimetières visités par l’historien (et généalogiste).
Mis en ligne depuis 2005, le site a recensé près de 300 000 visites.
C’est en octobre 2009 que Philippe Landru a visité le cimetière de Joinville-le-Pont (Val de Marne). Il a publié, en avril 2010, sa notice. Comme toutes les autres, elle est structurée de la façon suivante : une présentation, les curiosités, les célébrités incontournables (il n’en a trouvé aucune à Joinville) puis les personnalités locales.
Pour rédiger sa synthèse, Philippe Landru s’est aidé d’une plaquette qui présente l’histoire du lieu, disponible à l’entrée du cimetière, rue des Familles.
Voici donc, repris de son site, l’histoire des cimetières de Joinville :
« Depuis les origines, les habitants de « la branche du pont de Saint-Maur » étaient enterrés à côté de l’église de leur paroisse, à savoir l’église Saint-Nicolas dans le vieux Saint-Maur. Ce cimetière se trouvait dans la partie sud du parc de Parangon.
« C’est en 1861 que fut ouvert le cimetière communal de Joinville, dans le nouveau quartier dénommé « Villa Palissy ». Un transfert des tombes du Parangon vers ce cimetière eut lieu et la municipalité accorda des concessions perpétuelles gratuites aux familles déplacées. Ce cimetière fut agrandi en 1947.
« En 1918, le Conseil municipal décida d’ouvrir le cimetière aux soldats canadiens (décédés à l’hôpital militaire de Joinville). (…)
« Un tombeau collectif aux grilles ouvragées sert de sépulture aux morts de la guerre de 1870. »
- Consulter la page sur le Cimetière de Joinville-le-Pont dans le site Cimetières de France et d’ailleurs